12 mai 2021 : 28ème Journée Mondiale de la fibromyalgie

12 mai 2021 : 28ème Journée Mondiale de la fibromyalgie

L’objectif de cette journée est de nous sensibiliser sur la situation des personnes qui souffrent de maladies orphelines et plus particulièrement de la Fibromyalgie, « le mal partout ».

La Fibromyalgie est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1992.

Historique

Le 12 mai de chaque année est désigné « Journée mondiale de la fibromyalgie » en l’honneur de Florence Nightingale. Née le 12 mai 1820 en Grande-Bretagne, elle est atteinte de fibromyalgie et du syndrome de la fatigue chronique. Elle exerce le métier d’infirmière lorsqu’elle contracte la Fibromyalgie vers l’âge de 35 ans. Malgré sa maladie, Florence Nightingale est à l’origine de la Fondation de la Croix Rouge Internationale, et elle fonde également la première école d’infirmières. Elle représente un symbole fort de résistance et de lutte contre la maladie.

Qui est Florence Nightingale ?

Florence était une infirmière dévouée, attentive non seulement à la souffrance des soldats et autres malades défavorisés sous ses soins, mais aussi aux conditions sanitaires de leur environnement. Passionnée par les mathématiques, elle a contribué au développement de la statistique médicale, en particulier les diagrammes circulaires. En 1896, Florence Nightingale, très malade, n’arrive plus à se déplacer par elle-même. Elle passe les treize dernières années de sa vie clouée au lit. Elle continue néanmoins de lutter pour l’amélioration du niveau des soins et de la santé. Elle décède en 1910 à Londres, à l’âge de 90 ans. Elle a écrit près de 200 livres, rapports et brochures sur la situation sanitaire dans l’armée, les conditions de vie en Inde, les hôpitaux civils, les statistiques médicales et les soins infirmiers.

Qu’est-ce que la fibromyalgie ?

Maladie chronique,  la fibromyalgie se caractérise par des douleurs diffuses, générales et  persistantes, aggravées par le Froid, l’Humidité et l’Effort. Une condition douloureuse pouvant devenir invalidante. À cela s’ajoutent des problèmes de sommeil, de digestion, de troubles d’humeur et même de mémoire.

 Il s’agit d’une maladie invisible.

  • 9 malades sur 10 sont des femmes,
  • principalement entre 35 et 45 ans,
  • touché(e)s en pleine période professionnelle,
  • Hypersensibilité,
  • Hyperactivité.

Un « fibromyalgique » perçoit la douleur d’une façon beaucoup plus intense. Loin d’être un malade imaginaire, il vit la douleur au quotidien.

Des études récentes montrent qu’il pourrait s’agir d’un dysfonctionnement des mécanismes centraux de contrôle de la douleur.

On retrouve souvent :

  • Un sommeil non reposant ; fatigue et raideur au lever,
  • Des maux de tête  » ordinaires  » ou fortes migraines,
  • Des troubles digestifs, diarrhées et/ou constipation, ballonnements et/ou nausées,
  • Des troubles génito-urinaires,
  • Des états dépressifs ou d’anxiété (plus souvent la conséquence que la cause de la fibromyalgie).

Ces symptômes sont aggravés par le stress, les émotions, par un manque ou excès d’activité physique ou par un travail trop contraignant ou des tâches répétitives.

Situation en France

De nombreuses personnes ne sont pas encore diagnostiquées à cause de la prise en compte insuffisante des douleurs et des épuisements durables inexpliqués. Cette situation laisse les personnes atteintes, et leurs familles dans la souffrance et le désarroi.

On estime entre 2 et 5% (voire parfois 8 %) la part de la population française touchée soit environ 2 millions de personnes concernées directement ou indirectement, dont 200 000 dans un état grave, voire invalidant. Aux Etats-Unis, elle représente près d’un cas sur dix d’invalidité.

Apprendre à vivre avec la fibromyalgie

« La fibromyalgie ne disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. » (Madame Fibromyalgie)

Les techniques psychocorporelles et énergétiques peuvent aider les personnes atteintes de fibromyalgie à se relaxer sur les plans physique et moral. Elles leur apprennent à ne plus subir leur douleur et peuvent améliorer notablement leur qualité de vie.

« On perd beaucoup d’énergie en luttant contre la maladie, autant garder nos forces pour profiter pleinement de ce que la vie peut nous offrir. » (Madame Fibromyalgie)

La Sophrologie : « reprendre le contrôle du corps puis du mental ».

Selon le Dr Dominique Servant, psychiatre, spécialiste du stress : « La sophrologie offre de larges possibilités d’intervention, aussi bien sur la douleur physique que sur les souffrances morales qui y sont associées. »

Ainsi, la pratique de la sophrologie va permettre de renouer avec CE corps qui souffre et qui est souvent considéré comme un ennemi, et donc de se rapproprier SON corps : nouvelle perception.

Ces outils sophrologiques n’agissent pas sur la cause de la douleur mais sur la sensation et la perception de la douleur. Par ailleurs, en développant une gestion efficiente de la douleur, nous agissons sur notre charge de stress que nous diminuons, permettant ainsi au corps de récupérer et de retrouver de l’énergie.

« La sophrologie apprend à faire face à ses émotions, à aborder la maladie différemment pour ne plus la subir. La personne reprend confiance en elle et gagne en qualité de vie. C’est un excellent complément », conclut le Dr Servant.

La Méditation

Apprendre à méditer peut donner des résultats dans la gestion de la douleur chronique. En effet, la méditation peut permettre de reprendre le contrôle sur celle-ci. Avec la méditation, nous apprenons à focaliser notre attention sur le moment présent et à analyser les sensations ressenties avec détachement.

Approche énergétique avec le Shiatsu le Shiatsu

Par l’approche énergétique, il est possible à la personne fibromyalgique de retrouver une certaine harmonie.

En effet, nous recevons :

– Un apport d’énergie : L’énergie est le carburant pour permettre de se mettre en mouvement :

  • gérer notre maladie,
  • entreprendre des changements,
  • faire de nouveaux projets…

– Une stimulation sur le moral :

  • diminuer nos sensations de stress, de dépression,
  • renforcer nos énergies positives, notre envie de vivre,
  • combattre, ressentir, comprendre, rayonner, aimer et échanger, communiquer, avoir les idées claires…

– Un travail sur les tensions et les mémoires :

Lorsque nous vivons des situations générant du stress, nous avons tendance à absorber la charge émotive de la situation. Notre système devient surchargé. Cette lourdeur fait en sorte que nos idées sont moins claires et moins vives. Nous avons plus de difficulté à évaluer nos options pour diriger notre vie.  Nos organes aussi fonctionnent plus difficilement et la fatigue s’installe.

Il est possible de retrouver notre équilibre naturel en libérant le système de sa surcharge.  Ainsi, le shiatsu est une technique qui défait les nœuds dans les muscles, et dénoue les blocages énergétiques. Une personne ayant reçu un ajustement énergétique retrouve une certaine légèreté, et lui donne la possibilité de reprendre un peu le contrôle de son corps.

Conclusion :

Selon Luc Bodin, docteur en médecine et formateur-conférencier, les fybromyalgiques avant d’être malades étaient des personnes généralement « superactives, impatientes, voire perfectionnistes qui travaillaient beaucoup au détriment même de leur santé. » La maladie a mis un frein, les a stoppé net dans ce processus de sur-activités, du « j’en fais toujours plus ». Elle les a obligés « à se reposer, à réfléchir et à changer… C’est peut-être la cause véritable de cette maladie : changer pour se mettre en harmonie avec ses aspirations profondes et revivre sur d’autres bases. »

En retrouvant notre équilibre physique et émotif, nous reprenons les commandes de notre vie.

N’attendons pas que notre corps nous lâche, faisons ajuster notre énergie dès maintenant !

Important pour finir cette présentation

L’accompagnement que nous vous proposons est un travail de synergie avec la médecine, en aucun cas n’arrêter votre traitement médical sans l’avis de votre médecin.

Sources :

  • BODIN Luc, Découvrir le sens caché des maladies, Pour obtenir une guérison complète et retrouver son chemin de vie, Ed. Guy Trédaniel, 2018
  • SERVANT Dominique, Relaxation et Méditation, Trouver son équilibre émotionnel, Ed. Odile Jacob, 2007
  • SERVANT Dominique, Soigner le stress et l’anxiété par soi-même, Ed. Odile Jacob, 2009
  • https://madamefibromyalgie.com/
  • https://fibromyalgiesos.fr/
Gérer nos émotions, au mieux

Gérer nos émotions, au mieux

L’émotion est une énergie.

Elle nous dit quelque chose ; elle est un moteur

Le mot « Emotion » vient de l’ancien français « motion » qui signifie « mouvement », emprunté au latin « motio » signifiant  » action de mouvoir, mouvement, trouble, frisson (de fièvre) ».

Pourquoi apprendre à mieux gérer nos émotions ?

Apprendre à la reconnaître et à mettre des mots sur notre émotion est important. Mieux nous pouvons l’identifier, plus cela nous aidera à la gérer. L’idée est plutôt d’en faire quelque chose, que de l’inhiber, de la freiner, ou de la nier.

Aussi, nous devons apprendre à :

  • Eviter ou réduire ses effets néfastes comme par exemple, la perte de contrôle, la somatisation…
  • Choisir comment et jusqu’où vivre l’émotion : cela implique devenir plus autonome, être plus maître de sa vie.
  • Pouvoir privilégier des sentiments et émotions agréables et positives.

Il s’agit de développer notre « intelligence émotionnelle » (Daniel Goleman) ou notre « intelligence du cœur » (Isabelle Filliozat). La sophrologie nous aide à développer notre intelligence émotionnelle.

Comment apprendre à mieux gérer nos émotions ?

En sophrologie, nous développons la conscience de nos sensations et perceptions.

1 – Les sensations nous arrivent automatiquement. En effet, nous sommes par essence des récepteurs de sensations-informations.

Sensation vient de « sensasio = compréhension ». La sensation est la réaction du corps en réponse à une stimulation physique, qu’elle soit interne ou externe. C’est notamment capté par nos sens : vue, ouïe, odorat, toucher, goût.

La sensation peut être physique (froid, chaud, douleur physique, fourmillement…) ou psychologique (angoisse, stress, peur…).

2 – La perception de cette sensation est également automatique : notre cadre de référence, nos sentiments… agissent inconsciemment.

Le terme vient de « perceptio = action de recevoir ». En psychologie, elle consiste en une fonction par laquelle se représente les objets.

La perception d’un phénomène est une lecture de la réalité. Elle serait donc la représentation que nous avons, en fonction de notre propre cadre de référence, de notre vécu, de nos expériences, de nos croyances…

3 – D’où en sophrologie, l’importance de développer la conscience de nos sensations et la perception.

Il s’agit de prendre conscience des phénomènes et de les observer sans jugement.

La sensation serait donc une donnée objective et la perception, un phénomène subjectif.

Ainsi, une odeur (sensation) peut nous rappeler le souvenir d’une grand-mère (perception positive) ou au contraire une « Tatie Danielle » (perception négative).

En prenant conscience de nos sensations et perceptions, nous pouvons agir en amont sur nos émotions.

Mieux gérer nos émotions suppose d’avoir clarifié pour nous-mêmes la différence non seulement entre sensation et perception, mais aussi entre émotion et sentiment ; puis, de comprendre les mécanismes d’interaction qui existent entre ces 4 phénomènes.

 

Le sentiment est la fonction par laquelle un être humain peut évaluer, juger, apprécier la valeur des choses et des situations à partir de l’émotion.

Pouvons-nous gérer nos émotions ?

Pouvons-nous maîtriser nos émotions ? Faut-il les contrôler, les gérer ?

Les émotions sont vitales, elles nous permettent de nous adapter dans un monde en changement. Cela devient un problème lorsqu’elles sont inadaptées, disproportionnées ou encore excessives ; et qu’elles sont vécues comme une souffrance ou un déséquilibre.

1 – Si nous sommes incapables de contrôler nos émotions, nous pouvons :

  • Perdre le contrôle,
  • Développer des difficultés relationnelles,
  • Perdre en efficacité,
  • Développer des problèmes de santé.

Inversement une bonne gestion des émotions favorise la créativité, les relations, l’efficacité, la bonne santé…

2 – Contrôler nos émotions suppose d’agir à 3 niveaux :

  • Les manifestations corporelles enclenchées par le système nerveux sympathique au moment d’une émotion.

« En avoir plein de dos », avoir « la trouille au ventre », « se faire de la bile » « avoir les reins solides » sont autant d’expressions qui nous révèlent la relation étroite entre nos émotions et notre corps.

Lorsque nous sommes fiers, tristes ou heureux, nous éprouvons des sensations corporelles localisées dans des zones spécifiques de notre corps.

Carte des émotions_Source PNAS/Aaltoe

Les couleurs chaudes = zone du corps suractivée par l’émotion

Les couleurs froides = zone du corps affaiblie ou ralentie par l’émotion

 

 

Tous, nous connaissons la sensation de boule au ventre, de souffle coupé, d’étau qui se resserre… Ces manifestations corporelles liées aux émotions, nous pouvons les subir ou au contraire décider de les transformer de façon positive.

Pour cela, nous devons apprendre à agir sur notre système parasympathique. Accepter l’émotion, observer sa respiration, lâcher prise, se laisser aller à pleurer mobilisent ce système.

Selon Boon, Davrou et Macquet, stimuler le parasympathique engendre :

  • Un ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire,
  • Une dilatation des artères,
  • Une diminution de la tension artérielle,
  • Une augmentation du péristaltisme intestinale,
  • Un freinage de la transpiration.

Si nous tentons de dominer, nier et repousser l’émotion, nous sommes pris dans un système antagoniste entre “vouloir” (qui stimule notre système nerveux sympathique et déclenche le stress) et “calmer” qui relève du système parasympathique.

Les techniques respiratoires et plus globalement de détente agissent sur cette fonction.

  • Le monologue intérieur (le mental),

  • Et les images persistantes.

Il nous faut arrêter les pensées qui tournent en boucle et les images qui envahissent le mental.

Comment pouvons nous agir ?

Pour cela, la sophrologie propose des outils qui détournent le mental de ce qui provoque et/ou entretient les émotions et sentiments.

Ces 3 mécanismes (manifestations corporelles, monologue intérieur et images persistantes) s’alimentent les uns les autres (cercle vicieux), entraînant des débordements émotionnels et l’installation de sentiments qui s’ils sont négatifs contribuent au mal-être et favorisent l’apparition de nouvelles émotions.

⇒Transformer nos émotions en sentiments positifs : La sophrologie nous aide à anticiper et réduire les émotions négatives en développant la conscience des sensations, sentiments et émotions agréables et positives (cercle vertueux).

Pour transformer nos émotions en sentiments positifs, en sophrologie, nous utilisons des techniques d’activation du positif et de visualisation.

⇒ #3 Créer sa bulle de bien-être

⇒ #4 Vidéo Les 7 couleurs

Apprendre à s’écouter, se centrer sur nos sensations physiques, nommer nos émotions, et les accepter avec bienveillance n’est pas chose facile. Devenir observateur sans juger et sans s’opposer nécessite un « apprentissage ».

Conclusion

Si les émotions sont vitales pour le bon fonctionnement du corps ainsi que pour mener une vie saine, il est néanmoins difficile de sortir seul d’une émotion qui prend le dessus. Une première étape est de prendre conscience de ses émotions et ensuite, de « se mettre en mouvement » pour les apaiser et retrouver son équilibre intérieur.

Le Shiatsu est un autre allié dans le rééquilibrage des émotions.

Le Shiatsu, de par son action directe sur la circulation de l’énergie dans les méridiens, a un impact à la fois sur le physique et le psychique. Il rééquilibre la circulation de l’énergie dans le corps et rétablit par la même occasion l’harmonie corps/esprit.

Après une séance de Shiatsu, nous pouvons observer :

  • Une respiration plus ample avec sensation de libération au niveau de la cage thoracique,
  • Une prise de recul qui peut se prolonger plusieurs jours par rapport à la situation stressante,
  • Un apaisement/détente/sérénité,
  • Un renforcement de l’ancrage,
  • Une sensation de légèreté,
  • Un visage plus souriant, ouvert.

Apprendre à maîtriser et mieux vivre nos états émotionnels, n’est pas un processus inné, mais cela se travaille… C’est là que la Sophrologie ou le shiatsu interviennent, parce qu’il n’est jamais trop tard pour passer à l’action !

Prenez rendez-vous !

 

 

Sources :

  • BOON H., DAVROU Y., MACQUET J.C, La Sophrologie, Retz : 1976.
  • FILLIOZAT Isabelle, L’intelligence du cœur, Paris : JC Lattès,5 mars 1997, 341p.
  • GOLEMAN Daniel, L’Intelligence émotionnelle (Emotional Intelligence: Why It Can Matter More Than IQ, 1996).
  • JEANNE Véronique, Comment tu te sens ? Apprenez à votre enfant à comprendre et apprivoiser ses émotions, Ed. DE BOECK SUP : 9 septembre 2020, 160p.
  • LEFEVRE-VALLEE Isabelle, La sophrologie par les contes : 5 histoires pour apprivoiser ses émotions et s’épanouir sereinement, Kiwi : 9 décembre 2020, 77p.

 

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