Sophrologie & Douleur

Sophrologie & Douleur

La gestion de la douleur est un motif récurrent de consultation en sophrologie. La douleur peut s’immiscer partout, des céphalées aux lombalgies, en passant par les douleurs rhumatismales, l’arthrose, les douleurs chroniques, la fibromyalgie mais aussi les douleurs dues à des actes chirurgicaux per et post opératoires, sans oublier toute la palette des douleurs féminines et gynécologiques dont celles de l’accouchement.
L’expérience de la douleur fait partie intégrante de nos vies. Elle est ainsi souvent le seul moyen que notre corps trouve pour nous rappeler à l’ordre, nous alerter, pour nous dire l’importance de nous mettre à l’écoute de nous-mêmes.  Si elle se ressent dans le corps, elle se vit avec l’esprit.

Bien souvent, la douleur est considérée comme passagère, conséquence d’une maladie ou d’un traumatisme. Mais malheureusement, pour certains, elle se fait permanente et devient alors une maladie à part entière ou même un handicap invisible.

Quelle définition pour la douleur ?

Selon l’INSERM, la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable difficile à quantifier et à qualifier. »

La douleur est à la fois une expérience sensorielle : la douleur se vit dans son corps ; et une expérience émotionnelle : c’est liée aux émotions.

Elle est à la fois universelle : tout le monde a fait l’expérience de la douleur, tout le monde a eu, a ou aura mal dans sa vie. Et pourtant la douleur c’est totalement individuelle.

  • Tout d’abord c’est invisible, il n’y a pas de trace, on ne voit rien.
  • Il est impossible de savoir ce que ressent la personne souffrante. Cette douleur ne peut pas être partagée. elle est difficile à décrire, à quantifier. C’est complètement subjectif.

Par conséquent, chacun a sa propre perception de la douleur. La tolérance à la douleur varie donc d’une personne à l’autre. De plus, elle a tendance à être amplifiée par les émotions négatives.

Que se passe-t-il dans notre corps quand nous avons mal ?

Dans le corps, nous avons partout des récepteurs sensoriels de la douleur, c’est-à-dire des « nocicepteurs ». Ils jouent le rôle de « senseurs » à la douleur. Ils font naître un message douloureux lorsqu’ils sont stimulés.

Mot-valise créé à partir du latin noceo (« nuire ») et de récepteur sur le modèle de l’anglais nociceptor, forgé par Charles Scott Sherington en 1906. Les nocicepteurs sont en fait des « traducteurs » de signal puisqu’ils « traduisent » un certain type de signal (coup de marteau sur un pouce) en un autre type (influx électrique douloureux).
Ces nocicepteurs interviennent :

  • quand c’est trop chaud
  • quand c’est trop froid
  • quand trop de pression, comme un coup de poing. Ils savent faire la différence entre une caresse et un coup trop fort.

Ils sont présents dans tout le corps : nous en avons sur la peau, dans les vaisseaux, dans les articulations, dans les muscles, dans les organes, dans les viscères… sauf dans le cerveau. En effet, c’est le seul endroit du corps où il n’y a pas de récepteurs à la douleur.

Ces nocicepteurs font naître un message douloureux lorsqu’ils sont stimulés. Cela fait une boucle : le nocicepteur alerte la moelle épinière qui alerte le cerveau qui envoie le signal douloureux.

La douleur aiguë signale un danger. Mais le seuil de sensibilité de l'alarme est déterminé par le cerveau. C’est lui qui détermine à à partir de quel niveau de nociception, le danger est réel et nécessite une réaction. La réaction a pour but de faire cesser l'exposition au stimulus et retrouver ainsi l'état de base.

Δ : Sauf dans une situation d’urgence, comme quand on se brûle la main, la douleur est utile, indispensable et vitale.

De la douleur aiguë à la douleur chronique...

Pourtant, parfois, la douleur devient chronique. Ce passage à la chronicité résulte d’une interaction complexe entre des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. 

Dans le cadre de douleurs chroniques, il n’est pas rare de retrouver une inadéquation entre le stimulus initial (par exemple : se pencher vers l’avant) et la réponse (une douleur lombaire intense).

=> l’alarme est trop sensible ou la réponse disproportionnée.

A la différence de la douleur aiguë, la douleur chronique persiste dans le temps : >3 mois.

Sur quelles douleurs peut agir la sophrologie ?

Nous sommes nombreux à nous plaindre du mal de dos. En prenant conscience de notre corps, en le remobilisant de manière douce, la sophrologie peut ainsi agir positivement sur les douleurs musculaires et les tensions.

Les différents maux de dos
  • La lombalgie : aussi appelée tour de rein, cette douleur se localise dans le bas du dos et peut s’étendre aux jambes.
  • La dorsalgie : ce sont les douze vertèbres dorsales qui sont concernées.
  • La sciatique : douloureuse, la sciatique concerne le membre inférieur situé sur le trajet du nerf sciatique. Elle peut être associée à une lombalgie et découle parfois d’une hernie discale, d’un traumatisme relatif à un accident ou d’arthrose lombaire.
  • La cervicalgie : la douleur est située au niveau du cou. Elle peut durer quelques jours ou plusieurs semaines et est souvent consécutive à une mauvaise posture ou à un traumatisme. Elle peut aussi être liée à de l’arthrose.
  • La cruralgie : cette douleur descend dans la fesse et parfois la hanche et le devant de la cuisse.

Mais pas seulement…

La sophrologie permet de gérer d’autres types de douleur comme :

Les différents maux de tête

Il existe différents types de maux de tête : les céphalées, les céphalées de tension et les migraines (ou céphalées pulsatiles).

  • Les céphalées sont des douleurs passagères que l’on ressent au niveau du crâne.

⇒ Les causes d’une céphalée sont extrêmement variées : stress ; fatigue ; surmenage ;  déshydratation ; exposition prolongée au soleil ; consommation d’alcool ; abus de médicaments…

  • Les céphalées de tension sont des douleurs diffuses pouvant durer entre 30 minutes et 7 jours. Elle se caractérise par une sensation d’étau autour du crâne. Les principales causes sont des tensions dans les muscles péri-crâniens, mais le stress est un facteur aggravant.
  • Enfin, la migraine est une douleur localisée sur un côté de la tête. Pulsatile, elle est ressentie comme modérée à sévère. Elle est gênante voire incapacitante lors des activités du quotidien. La migraine est souvent chronique, c’est-à-dire qu’elle apparaît de manière régulière. Les crises durent entre 4 heures et 3 jours. Elles s’accompagnent d’autres symptômes violents comme des nausées ou une sensibilité accrue au bruit et/ou à la lumière.

⇒ Les causes des migraines sont très variées : stress ; manque de sommeil ; surmenage ; consommation excessive d’alcool, d’aliments sucrés ou d’aliments gras ; fluctuations hormonales (cycle menstruel) ; abus de médicaments ; anxiété et dépression. La migraine peut également être héréditaire.

Ou encore…

les acouphènes ;  les douleurs chroniques ;  les rhumatismes ;  l’arthrose ;  les cystites ;  les douleurs dentaires ;  la tendinite ; les insuffisances respiratoires ; etc…

Elle permet également de soulager les douleurs engendrées par certaines pathologies telles que :

l’endométriose ; la polyarthrite ; la maladie de parkinson ; la sclérose en plaques ; la maladie de Crohn ; le cancer ; la fibromyalgie ; le burn out ; etc…

Par ailleurs, vous pouvez aller voir un sophrologue en prévention de la douleur avant une intervention chirurgicale, ou pour vous préparer à un accouchement par exemple.

En complément d’un suivi médical, la pratique de la sophrologie peut donc aider à soulager les douleurs chroniques, de tensions, celles dues au stress, ou à une mauvaise posture. Une bonne hygiène de vie est également souhaitable en prévention : une alimentation équilibrée et une activité physique quotidienne.

Ce que peut apporter la sophrologie…

La sophrologie vise à vous aider à accueillir et à accepter la douleur, inévitable dans la vie, afin de mieux la gérer, et même réussir à la réduire.

Avec la sophrologie, vous apprenez à :

  • gérer les émotions difficiles,
  • vous adapter au mieux à la maladie,
  • mieux vivre les traitements, les examens, les opérations… ou encore diminuer l’impact de leurs effets secondaires,
  • gérer la douleur,
  • activer votre vitalité,
  • rester positif,
  • mobiliser l’énergie nécessaire pendant votre parcours de soin,
  • redécouvrir votre corps en douceur et vous le réapproprier,
  • restaurer l’image de vous-même,
  • etc…

Ce que je vous propose…

La sophrologie, un outil pour gérer la douleur

La sophrologie caycédienne peut être définie comme « une technique psychocorporelle qui permet à une personne d’améliorer son mieux-être et de développer son potentiel.« 

Elle va utiliser trois moyens :

  • la respiration
  • le relâchement musculaire
  • la visualisation positive

Ces éléments combinés vont permettre de décontracter l’ensemble des muscles et créer les conditions propices à la mise en place de l’imagerie mentale.

Cette technique va permettre de détourner l’attention de la douleur vers une situation agréable.

Faites ce test rapide et découvrez si la sophrologie peut vous aider à mieux gérer votre stress et/ou anxiété ?

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La sophrologie est une aide complémentaire, souvent en collaboration avec les professionnels de la santé qui accompagnent les personnes souffrantes (médecins, kinésithérapeutes, infirmières…).

La douleur ne peut être  réduite qu’aux seules causes lésionnelleselle est aussi subjective. En effet, chacun la ressent différemment. C’est une expérience personnelle et intime. C’est cet aspect personnel et intime du rapport à la douleur qui est au cœur de l’accompagnement via la sophrologie.

La gestion de la douleur suppose une prise en charge global, tant sur le plan du corps que de l'esprit, tant avec des traitements médicamenteux que des techniques non médicamenteuses.

Il s’agit par conséquent de jouer sur deux tableaux à la fois : diminuer la douleur et, en même temps, investir un mode de vie qui tienne compte de la présence de la douleur.

Réduire son stress grâce à la Sophrologie

Le stress peut vite devenir insupportable et paralyser notre vie quotidienne. S’il est continu, il peut devenir chronique, se transformer en anxiété, ou encore en angoisse ou encore en panique.

Sophrologie & Stress

Signes de stress ?

Pour réduire son stress, il faut tout d’abord en identifier les signes. Le stress va se manifester sous des formes différentes selon votre tempérament.

Ainsi, le stress génère des symptômes dans trois domaines : physique, comportemental et émotionnel.

Manifestations physiques du stress ?

  • Maux de tête : Les tensions induites par le stress peuvent vous provoquer des maux de tête fréquents et persistants.
  • Trouble du sommeil : Vous vous sentez incapables  de vous détendre ; ce qui peut entraîner des problèmes d’endormissement et d’insomnie.
  • Fatigue intense : Sous l’effet d’un stress prolongé, vous pouvez être très fatigués, même en l’absence d’efforts physique importants. Vous êtes fatigués, avez la sensation  d’être épuisés en fin de journée.
  • Trouble de l’alimentation : Votre comportement face à l’alimentation est déséquilibré : vous mangez  excessivement ou au contraire vous avez perdu l’appétit.
  • Vertiges : Le stress peut vous provoquer des sensations de vertige ou de déséquilibre.
  • Douleurs musculaires : Vous ressentez des tensions musculaires et des douleurs, en particulier dans le cou, les épaules et le dos.
  • Nausées : Des sensations de malaise gastrique et de nausées peuvent survenir en réponse au stress..

Manifestations comportementales du stress ?

  • Surmenage : Vous vous sentez submergés par les responsabilités et les défis de la vie quotidienne, ce qui peut entraîner une sensation d’épuisement constant.
  • Repli sur soi : Vous avez tendance à vous isoler des autres, à vous retirer du monde, à éviter les interactions sociales et à minimiser les communications avec autrui.
  • Difficultés à prendre des décisions : Le stress est une mauvaise base afin de prendre de bonnes décisions. En effet, le stress peut bloquer votre réflexion.
  • Relations sociales et sentimentales difficiles et conflictuelles : Vous pouvez avoir des difficultés  à prendre contact avec les autres, ce qui peut provoquer des problèmes relationnels.
  • Tendance à l’addiction : En réponse au stress, vous pouvez développer des habitudes compulsives comme la suralimentation, la consommation excessive d’alcool ou la dépendance aux substances.

Manifestations émotionnelles du stress ?

  • Irritabilité : Vous êtes vite irritables dans les situations difficiles. Vous réagissez de façon excessive à des situations mineures. Vous avez tendance à être facilement contrariés.
  • Troubles de la concentration, de la mémoire : Le stress engendré par une situation perturbatrice peut nuire à l’apprentissage de toute information.
  • Faible estime de soi : Le stress peut éroder la confiance en soi et la perception positive de vous-mêmes.
  • Mal-être : Vous ressentez un profond sentiment de malaise sans nécessairement comprendre sa source.
  • Baisse de libido…
  • Anxiété ou Angoisse ? : Vous vous sentez inquiets sans raison. Vous avez des pensées incessantes et des sentiments d’appréhension.

    Du stress à l'anxiété

    L’anxiété est une réponse émotionnelle (crainte ou peur) à un stress qui vous pousse à éviter une situation donnée. Il s’agit d’une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (respiration difficile, palpitations, sueurs, tremblements) et des pensées anxieuses (inquiétudes, obsessions, doutes).

Etes-vous stressé ?

Questionnaire extrait de l’ouvrage d’Isabelle Filliozat, Utiliser le stress pour réussir sa vie (2006).

Observez les signaux de stress que vous envoie votre organisme. Puis, remplissez ce questionnaire en évaluant la fréquence actuelle de chaque élément dans votre vie.

Ce test vous permet de façon ludique de tester votre stress.

Δ : Ce test ne remplace pas l’avis d’un professionnel de la santé, il permet simplement de mettre en avant votre rapport au stress.

Quels sont vos déclencheurs de stress ou stresseurs ?

Questionnaire inspiré et adapté de l’ouvrage de Charly Cungi, Savoir gérer son stress (2003).

Tout ce qui provoque la production d’hormones du stress est par définition un stresseur. Il existe deux grandes catégories : stresseurs physiques (tension) et des stresseurs psychologiques (évènements, individus, situations…).

Ce test est conçu pour indiquer comment vous faites face aux facteurs de stress qui vous entourent.

Stress chronique ?

Le stress peut vite devenir insupportable et paralyser votre vie quotidienne. S’il est continu, il peut devenir chronique, se transformer en anxiété, ou encore en angoisse ou encore en panique.

Si les symptômes apparaissent et disparaissent tout aussi rapidement suite à une situation vécue comme stressante, on parle de stress aigu. Le stress chronique, quant à lui, est un état permanent qui nuit au bien-être dans tous les domaines de la vie.

Δ : En cas de stress chronique, faites-vous impérativement aider par votre médecin.

Entre 0 et 8 : normal/tolérable

Votre niveau de stress est tout à fait dans la norme. Vous êtes plutôt très serein et évoluez dans un cadre favorable.

Sur le plan professionnel, vous maitrisez votre environnement, lequel vous soumet qu’à de faibles tensions. Vous réussissez à maintenir des relations cordiales avec les personnes que vous côtoyez professionnellement (collègues, clients…). Vous avez le sentiment de maitriser votre charge de travail et de connaître les marges de manœuvre pour faire face à vos difficultés lorsqu’elles se présentent.

Malgré tout, il se peut aussi que vous fournissiez un effort au-dessous de vos capacités et ayez de temps en temps besoin d’un défi qui vous pousserait à vous dépasser. Un score proche de 0 peut révéler une situation de sous-stimulation qui peut devenir néfaste dans la durée.

Entre de 17 et 24 : alarmant
Votre niveau de stress est beaucoup trop élevé, vous en êtes victimes au quotidien. Ainsi les symptômes sont par vous et les autres : fatigue généralisée, insomnie, agressivité, difficultés de concentration…

Néanmoins, il est encore temps de prendre les choses en main, pour ne pas être dépassé : il vous faudra apporter des modifications dans votre environnement et apprendre à gérer cet état de stress qui s’impose à vous.

L’aide d’un professionnel de santé est vivement recommandée.

Entre 9 et 16 : préoccupant
Comme beaucoup d’entre nous, vous êtes confrontés aux facteurs de stress. Ainsi, vous ressentez les symptômes d’un état moyen de stress.

Vous semblez savoir quoi faire pour maitriser votre environnement, malgré quelques incertitudes et la présence d’une légère tension émotionnelle (un peu d’inquiétude, des pensées récurrentes…).

Si vous n’êtes pas soumis aux symptômes physiques du stress, soyez néanmoins attentif à l’évolution de ces derniers (fortes fatigues, hypertension, maux de tête réguliers…).

Si vos relations professionnelles ne sont pas perturbées sur le long terme pas votre état de stress, soyez vigilant quant à l’impact que vos actions ont sur vos collègues et sur les groupes dans lesquels vous évoluez (irritabilité, impatience, pessimisme…).

⇒ Votre état de stress physique et psychologique nécessite d’être surveillé. C’est le moment pour vous d’être vigilant, de déceler les facteurs de stress qui agissent sur vous dans votre environnement et d’envisager une action en réponse. Au besoin, sollicitez une aide pour plus d’efficacité.t.

Au-delà de 24 : risque grave pour la santé et la sécurité

Votre niveau de stress est considéré comme dangereux. Vous êtes probablement dans un état d’épuisement profond. Vous vous sentez fatigué et vide. Petit àà petit vous vous repliez sur vous-même. Vous vous dévalorisez, pensant être devenu incompétent.

Ne restez pas dans cette situation, prenez  contact avec votre médecin et/ou solliciter un accompagnement spécialisé.

Ce que je vous propose…

Si vous êtes stressés ou bien particulièrement sensibles aux facteurs de stress, la sophrologie est une méthode qui peut vous aider à en réduire les effets. Elle présente en effet un double double objectif :

  • d’une part, celui de vous désensibiliser aux stresseurs sur le long terme par une action de fond ;
  • et d’autre part, celui de vous donner des outils pour mieux gérer les situations stressantes au quotidien.

Grâce à des techniques de visualisation positive, de relaxation et à des exercices de respiration, la sophrologie agit sur votre corps, votre mental et vos émotions. Par ailleurs, elle vous permet de mieux maîtriser votre environnement.

Cette méthode est donc recommandée pour l’évacuation et la gestion du stress. Elle propose des exercices faciles à faire au quotidien, en toute autonomie.

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Sources

  • https://capsurlaconfiance.ch/le-stress-c-est-cool-sonia-lupien/
  • https://etreprof.fr/ressources/3340/lutter-contre-le-stress-identifier-les-stresseurs-1-4
  • https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/stress/comment-la-sophrologie-peut-aider-a-reduire-le-stress-exercices-900828
  • CUNGI Charly, Savoir s’affirmer en toutes circonstances, Ed. Retz, 01/01/2005.
  • FILLIOZAT Isabelle, Utiliser le stress pour réussir sa vie, Ed. Dervy, 19/09/2005, 303p..

Mieux dormir grâce à la sophrologie

Sophrologie & Sommeil

Améliorer votre sommeil,

réduire votre stress

& retrouver votre vitalité

Difficultés d’endormissement ?

Vous mettez plus de 30 minutes à vous endormir une fois au lit.

Réveils nocturnes et difficultés pour vous rendormir ?

Pendant le nuit, vous vous réveillez plusieurs fois, l’esprit en ébullition ou en proie aux ruminations.

Réveil trop précoce le matin ?

Vous vous réveillez souvent entre 3h et 5h du matin.

Sensation d’un sommeil non récupérateur ? Fatigue persistante ?

Vous êtes épuisés dès le réveil, vous somnolez durant la journée, et pourtant, le soir, vous ne trouvez pas

le sommeil.

Irritabilité ?

Vous avez les nerfs à vif, des sautes d’humeur et cela vous pèse.

Manque de concentration ?

Vous connaissez une baisse de votre attention et de votre concentration. Vous avez des difficultés de

mémorisation et de prise de décision. Vous avez le sentiment de brouillard mental.

Tensions physiques ?

Vous serrez les mâchoires, ressentez des tensions dans vos épaules, votre dos ou votre ventre.

Émotions fluctuantes ?

Vous avez des difficultés à gérer vos émotions ; vous vous laissez dominer par

vos émotions : vos peurs, votre colère, la tristesse…

Baisse de confiance ?

Vous perdez confiance en vous, et avez du mal à lâcher prise.

Quel dormeur êtes-vous ?

Vous êtes le dormeur hypervigilant, comme le dauphin ? le dormeur routinier, comme l’ours ? le noctambule créatif, comme le loup ? ou encore le lève-tôt plein d’énergie comme le lion ?

Le docteur Michael Breus, psychologue clinicien américain et auteur de l’œuvre « Quand ? », a pris le temps de décrypter les chronotypes et la manière dont cela affecte notre vie.

⇒ Le chronotype dépend du rythme circadien. Il permet de déterminer les moments où l’individu est le plus enclin à dormir, et à être éveillé. Chaque individu présente donc, en fonction de son chronotype, des besoins différents face au sommeil.

Le docteur Breus a imaginé les différents rythmes sous forme d’animaux : l’ours, le lion, le loup et le dauphin. L’ours est plutôt adaptable et productif, le dauphin peut dormir peu sans que cela n’entache sa productivité. A contrario, le lion et le loup nécessitent un rythme régulier à des heures précises : le lion est du matin, et le loup éveillé le soir.

Si vous souhaitez savoir quel animal vous êtes, faites le test.
Pour cela, prenez une feuille de papier et un crayon et répondez aux 8 premières questions.

En fonction du résultat, vous poursuivez ou pas le test (10 autres questions).

⇒ Ce test s’adresse aux personnes âgées entre 21 et 65 ans.

⇒ Ce test est un outil parmi d’autres pour apprendre à mieux se connaître. Il ne remplace pas un entretien avec un médecin.

Le dauphin

Ce chronotype représente  10 % de la population.

Le dauphin, mammifère marin

Les dauphins dorment avec un demi-cerveau pendant que l’autre moitié reste en alerte pour surveiller les éventuels prédateurs et empêcher l’animal de mourir noyé (c’est un mammifère, il doit respirer de temps en temps).

Si vous avez le sommeil léger, que vous mettez longtemps à vous endormir le soir et que vous êtes sujet aux insomnies, alors votre rythme circadien est peut-être celui du dauphin. De ce fait, le dauphin se réveille fatigué avec une fâcheuse tendance à ruminer. Chez les êtres humains, ce type correspond aux insomniaques.

Par ailleurs, vous avez des pics de productivité assez sporadiques dans votre journée et avez tendance à vous sentir le plus endormi après le déjeuner.

Et enfin, très sensible aux stimulations, le dauphin se concentre souvent mieux seul qu’en équipe ou en open space.

Qualités : Introverti, intelligent, anxieux, perfectionniste, prudent

Conseils

  • Faites de l’exercice physique le matin.

La mauvaise nuit que vous venez de passer en alerte ne sera pas aidée si vous somnolez dans votre lit pendant 30 minutes. Au contraire, forcez-vous à vous lever et faites quelques étirements ou exercices physiques.

  • Mangez à midi.

Les dauphins ont tendance à sauter le déjeuner parce qu’ils sont en pleine période d’activité. Mettez-vous une alarme pour vous rappeler qu’il est temps de manger sinon vous sentirez le contre-coup en fin d’après-midi.

  • N’allez pas au lit trop tôt.

Le mieux est d’aller au lit vers 23h30, quand la fatigue commence à se faire sentir. Ne regardez pas la télé ou un écran une fois que vous êtes couché, ça excite le cerveau et comme le dit le docteur Breus, « il faut apprendre à associer le lit avec le sexe et le sommeil uniquement ».

Le lion

Ce chronotype représente  10 % à 20% de la population. On est généralement lion quand on est enfant. Une fois passée la période des nuits agitées, les enfants se couchent et se réveillent généralement assez tôt.

Lions & lionnes, rois et reines de la jungle

Parce qu’ils – ou plutôt elles – chassent le matin et se situent au sommet de la chaîne alimentaire, les lions et lionnes dominent la savane.

Les lions, ce sont typiquement les personnes matinales, qui se réveillent tôt naturellement, en pleine forme et qui sont particulièrement efficace le matin. Ainsi, un réveil qui sonne à 5h30, ne fera pas peur aux lions !

Par contre, ils vont perdre leur énergie dès le début de l’après-midi et ils peuvent avoir beaucoup plus de mal à se concentrer en milieu et fin de journée. Donc leur gros pic de productivité se situe le matin mais après cela se complique. Ils commencent à ressentir la fatigue en fin d’après-midi. Du coup les lions vont préférer les soirées plutôt calmes et vont avoir tendance à se coucher assez tôt puisqu’ils se retrouvent à court d’énergie à la nuit tombée.

Qualités : Consciencieux, ambitieux, optimiste, proactif, décideur

Conseils

  • Planifiez le plus de choses le matin.

C’est à ce moment que vous serez le plus productif, utilisez ce moment pour remplir le plus de tâches et rayez ces tâches de vos listes.

  • Faites du sport en début de soirée.

Vous le faites d’habitude le matin parce que vous vous êtes levé tôt et n’avez rien d’autre à faire en attendant que le monde ouvre l’œil mais il vaudrait mieux le faire en fin d’après-midi pour vous boostez pour le reste de la soirée.

Mangez tôt et allez dormir quand la fatigue se fait sentir.

Vous êtes debout depuis pas mal de temps, ne mangez pas trop lourd au risque de mal dormir.

L'ours

Ce chronotype représente 50 % de la population. C’est le chronotype le plus répandu.

Ours, mammifère de grande taille

Les ours (les animaux) sont des bons dormeurs, ils aiment manger à toute heure.

Si vous vous endormez facilement, que vous avez le sommeil lourd et que votre réveil est loin d’être votre meilleur ami, alors vous êtes sûrement de type ours. Votre pic de concentration et de productivité se situe en fin de matinée et vous commencez à ressentir la fatigue en milieu d’après-midi ou en milieu de soirée.

Les ours sont donc des bons vivants qui aiment dormir, manger et se faire plaisir. Ils suivent le rythme du soleil et ont un grand besoin de sommeil.

Résultat, il est souvent un peu frustré de trop travailler, de ne pas assez dormir ou encore d’avoir des kilos en trop. Il est très entouré (car sociable !) et s’adapte sans trop de difficultés aux environnements qu’il côtoie.

Le rythme classique imposé par la société convient plutôt bien au final aux ours : lever vers 7 h et travail de 9 h à 18 h.

Qualités : Extraverti, sympathique, sociable, prudent, ouvert d’esprit

Conseils

  • Tirez avantage de vos périodes de productivité.

Le meilleur moment pour abattre le plus de travail se trouve entre 10h et 12h, concentrez-vous sur votre travail et effectuez vos tâches au fur et à mesure plutôt que socialiser autour de la machine à café (ce que vous pourrez faire après le déjeuner, moment de la digestion qui vous met en léthargie).

  • Sortez vous aérer en début d’après-midi.

Une petite marche et un bon bol d’oxygène vous aideront à rebooster votre métabolisme et à ramener la concentration pour le reste de la journée.

  • Ne mangez pas trop tôt.

Vous aurez faim à partir de 18h mais si vous mangez trop tôt dans la soirée, vous aurez faim avant d’aller dormir et risquez de gâcher votre nuit avec un ventre trop plein.

Le loup

Ce chronotype représente 15 à 20 % de la population adulte. 

Ce qui signifie qu’il y a  une proportion de personnes qui se sentent en décalage avec le rythme qu’on leur impose depuis qu’ils sont enfants. Et au niveau de la croissance, on se retrouve souvent loup à l’adolescence. C’est pour ça qu’à cette période, on va avoir tendance à faire plus de grasses matinées et à veiller tard le soir.

Les loups, animaux vivant en meute

Parce qu’ils chassent de nuit, les loups sont les maîtres des ténèbres.

Les loups, ce sont les personnes qui sont plus efficaces en fin de journée voire la nuit.

Les loups auront beaucoup plus de mal à se lever tôt le matin et à faire des tâches qui demandent beaucoup de concentration en début de journée. Ils mettent un temps fou pour entrer dans leur journée. Les loups sont des couche-tard (et lève-tard) qui vivent selon un rythme socialement décalé.

⇒ Le matin, le loup laisse sonner le réveil quinze fois avant de se lever, mange peu et met du temps à « émerger ». En effet, il aurait tendance à se lever vers  vers 11h et être productif en après-midi. Il peut rester éveillé jusque 2h du matin ou plus.

Mais au fur et à mesure que la journée s’avance, ils voient leur productivité et leur créativité se décupler.

Etant donné qu’ils peuvent rester éveillé tard sans soucis, les loups ont souvent une vie sociale bien remplie le soir et vont avoir tendance à être plus extravertis. Par contre, ils auront plus de mal à s’adapter au rythme classique de la société, que ce soit à l’école ou en entreprise avec des horaires classiques de 9h-18h.

⇒ Le loup est un couche-tard (et lève-tard) qui vit selon un rythme socialement décalé. 

Qualités : Pessimiste, émotif, créatif, impulsif

Conseils

  • Le matin n’est pas votre ami.

Prenez une douche, faites du sport, essayez de mettre votre métabolisme en route rapidement pour faire comprendre à votre cerveau qu’il doit arrêter de vous envoyer de la mélatonine (hormone du sommeil).

  • Tirez avantage du soir.

Votre énergie se met en marche vers 16h, décalez donc votre journée de travail si vous le pouvez pour commencer un peu plus tard et pouvoir profiter de vos heures de productivité.

  • Éteignez tout, une heure avant d’aller dormir.

Entre 23h et minuit (heure du coucher indiquée pour les loups), mieux vaut ne pas regarder de films ou traîner sur Facebook car vous allez avoir besoin de mélatonine pour pouvoir vous endormir et le scintillement des écrans vous empêche de la sécréter.

Comment améliorer son sommeil ?

quand on est un ours, un dauphin, un lion ou encore un loup ?

Comprendre votre chronotype selon le Dr Breus est une clé pour optimiser vos habitudes de sommeil. Et ainsi, en adaptant vos routines à votre horloge biologique naturelle, vous pouvez maximiser votre productivité et votre bien-être.

Que vous soyez un Lion, un Ours, un Loup ou un Dauphin, la sophrologie peut vous aider  à aligner votre emploi du temps avec vos rythmes circadiens pour un sommeil optimal.

Quand on est un dauphin ?

Les dauphins peuvent adopter des stratégies spécifiques pour mieux gérer leur hypervigilance.

Pour mieux dormir, ils peuvent :

  • Créer une ambiance calme : utiliser des bouchons d’oreilles, des rideaux occultants et un masque pour les yeux peut contribuer à réduire les perturbations environnementales.
  • Éviter les écrans avant de dormir. La lumière bleue des écrans peut aggraver leur difficulté à s’endormir, car elle empêche la sécrétion de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Idéalement, il faudrait éteindre téléphones et tablettes au moins une heure avant le coucher.
  • Utiliser des techniques pour se rendormir

⇒ La pratique de la méditation, de la sophrologie ou de techniques de respiration profonde peut aider les dauphins à calmer leur esprit hyperactif avant de se coucher ou pendant la nuit.

Quand on est un lion ?

Les lions ont tendance à avoir une bonne hygiène de sommeil, mais ils peuvent se sentir épuisés en fin de journée s’ils ne gèrent pas bien leur rythme.

Pour mieux dormir, ils peuvent :

  • Accepter leur rythme. Il est important pour les lions de ne pas lutter contre leur besoin de se coucher tôt, sinon cela peut perturber leur cycle de sommeil.
  • Faire des siestes courtes. Une sieste de 20 minutes ou une sieste-flash dans l’après-midi peut les aider à recharger leurs batteries sans compromettre leur sommeil nocturne.
  • Éviter la sur-stimulation en soirée. En limitant les activités trop excitantes ou stressantes le soir, cela leur permettra de maintenir une routine de sommeil apaisante.

⇒ La sophrologie peut aider les lions : en utilisant des exercices courts, même en cours de journée, ils peuvent recharger leurs batteries en peu de temps et retrouver un regain d’énergie, ou encore préparer leur nuit, en se relaxant.

Quand on est un ours ?

Les ours vont bien dormir s’ils suivent une routine régulière. Néanmoins, parfois, ils peuvent être affectés par le stress et les distractions du quotidien.

Pour mieux dormir, ils peuvent :

  • Respecter une routine bien établie  : se coucher et se lever à des heures régulières pour maintenir leur bon équilibre jour/nuit.
  • Limiter la caféine après 15h. Leurs niveaux d’énergie baissent dans l’après-midi, et il serait tentant de se redonner un « coup de fouet » avec le café. Au contraire, les ours doivent éviter de consommer de la caféine afin de favoriser un endormissement plus rapide le soir.
  • Prendre des pauses régulières dans la journée. Ces courtes phases de récupération peuvent leur permettre de maintenir leur énergie constante jusqu’au soir, d’une manière naturelle.

⇒ La sophrologie peut aider les ours : en utilisant des exercices courts, même en cours de journée, ils peuvent recharger leurs batteries en peu de temps et retrouver un regain d’énergie.

Quand on est un loup ?

Le principal défi des loups est de s’adapter à un monde principalement conçu pour les lève-tôt.

Pour mieux dormir, ils peuvent :

  • Éviter de se coucher trop tard. Même si les loups sont plus à l’aise le soir, se coucher à des heures déraisonnables peut perturber leur équilibre circadien. Ils doivent se fixer une heure de coucher stable, même tardive.

    ⇒ La sophrologie peut les aider à s’endormir rapidement. Les loups ont souvent aussi des croyances autour du sommeil. En effet, il le considère comme une activité inutile, à faible valeur ajoutée, voire une variable d’ajustement.

  • Faire de l’exercice plutôt en fin de journée. Une activité physique en fin d’après-midi ou début de soirée (mais pas après 21h) peut les aider à mieux gérer leur énergie.
  • Utiliser la lumière naturelle. S’exposer dès le lever à la lumière du matin ou encore utiliser une lampe de luminothérapie permet d’ajuster l’horloge biologique et de réguler les cycles veille-sommeil.

Ce que je vous propose…

Si vous avez des difficultés avec votre sommeil, la sophrologie peut être une solution pour améliorer votre bien-être au quotidien. En effet, tout d’abord, la sophrologie permet de détendre progressivement le corps, de libérer les tensions accumulées et de préparer ainsi le terrain à un endormissement plus facile.

De plus, la sophrologie offre des outils pour gérer le stress et l’anxiété, causes de perturbation du sommeil. En apprenant à mieux réguler vos émotions et à canaliser vos pensées, vous réduisez les ruminations et les inquiétudes qui pourraient vous garder éveillés la nuit.

La pratique régulière des exercices de sophrologie apaise le mental ; ce qui est propice à un sommeil de qualité.

Faites ce test rapide et découvrez si la sophrologie peut vous aider à mieux gérer vos émotions, retrouver un sommeil réparateur, ou simplement vous recentrer.

Séance sur rendez-vous

  • rdv individuel (1 heure)
  • 50 € TTC/séance
  • en visio

Sources

  • https://www.doctissimo.fr/psychologie/developpement-personnel/epanouissement-personnel/activite-selon-chronotype
  • https://espaceducalme.canalblog.com/2024/09/quel-type-de-dormeur-etes-vous.html
  • https://orga-milena.fr/chronotypes-organisation/
  • SENS & SANTE, Test : Identifiez votre chronotype selon le DR Michael Breus ? – https://www.sensetsante.fr/test-quel-animal-etes-vous/
  • https://sensy.me/chronotype-animal/
  • BREUS Michaël, Quand ?: Faites votre révolution chronobiologique et réalisez pleinement votre vie, Ed. Belfond, 2 mars 2017, 432p.
  • BREUS Michaël, Faites votre révolution chronobiologique, Ed. Poche, 15 mars 2018, 512p.
 
 

La sophrologie expliquée par le bonhomme chinois

La sophrologie expliquée par le bonhomme chinois

Le petit bonhomme chinois représente « l’homme dans sa globalité » c’est-à-dire le lien entre le corps (le corps physique), le cœur (le corps émotionnel) et l’esprit (le corps mental). Ainsi, le but recherché de la sophrologie est l’équilibre de ces trois corps.

Si nous observons le petit bonhomme chinois, nous pouvons remarquer que :

  • Le demi-cercle ouvert vers le ciel représente la tête. Il s’agit du corps mental : il représente les croyances, les pensées, l’intuition, la clairvoyance, la capacité à aller dans les rêves et l’imaginaire. Ce cercle ouvert indique l’extension, la possibilité de croître sur le plan de l’esprit. 
  • La croix constitue le haut du corps (thorax, dos, bras). Il s’agit du corps émotionnel (cœur/plexus). C’est par conséquent le siège des émotions : tristesse, peur, joie, colère, dégoût….
  • et enfin le carré ouvert sur la base caractérise le bas du corps (jambes). Il s’agit du corps physique : cela symbolise les actions, la mise en mouvement et aussi l’ancrage, l’enracinement, le socle. Les deux bases du carré indique cet ancrage et la vitalité que l’individu peut puiser dans le concret.

Ce schéma montre que l’individu existe en lien entre la Terre et le Ciel, qu’il est un être à la fois de matière et de spiritualité. Par conséquent, la quête de l’individu est de trouver son « juste équilibre entre ces deux principes.

Déséquilibre au niveau d’un des trois corps

Le cerveau, le cœur et le corps sont interreliés dans une relation qu’on appelle la « liaison cœur-corps-esprit ». Il s'agit de trouver son équilibre entre ces 3 éléments.Chaque accompagnement en sophrologie commence par un entretien préalable entre le sophrologue et le sophronisant. Puis à chaque séance, il y a un temps d’échange pour voir l’évolution du sophronisant. En fonction du déséquilibre constaté lors de cette première discussion, la représentation du petit bonhomme chinois peut être différente. Ainsi, un des corps peut être soit sur-dimensionné, soit sous-dimensionné.

Lorsqu’il y a un déséquilibre entre les trois corps : mental, émotionnel et/ou physique, l’individu peut se retrouver en « mal être  » voire tomber malade. Avec la sophrologie, il s’agit donc de donner des techniques permettant au sophronisant de retrouver son « juste » équilibre, de se reconnecter et de rétablir le lien entre ces trois corps qui le constituent. Cette démarche l’aide ainsi à récupérer la vitalité nécessaire pour affronter les défis de son quotidien, en toute autonomie.

Déséquilibre au niveau du corps mental

Corps mental survolté

Le corps mental est le centre de production de nos pensées positives comme négatives, des pensées parasites, des ruminations, de l’imagination. Ce corps peut donc être sur-stimulé.

La surstimulation intellectuelle

La surstimulation, c’est l’excès de stimulus. C’est lorsqu’il y a trop d’informations à gérer, à analyser, à classer en même temps.

Les organes, et par conséquent le cerveau, sont trop excités.

Lorsqu’il y a sur-stimulation, il y peut y avoir souffrance psychique et physique.

Notre mental surchargé par nos préoccupations liées aux tâches à accomplir et aux choses à ne pas oublier, est un phénomène connu de nous tous. Cela devient de ce fait un problème lorsque notre cerveau est submergé et que nous nous sentons dépassés par les événements. Ainsi lorsque la petite goutte d’eau fait déborder le vase, nous basculons dans la surcharge mentale, et notre équilibre est menacé.

Par exemple, chez l’étudiant ou l’enfant scolarisé, trop d’informations à gérer, à analyser ou encore à classer en même temps peut entraîner cette surcharge mentale et créer un déséquilibre.

Quelques signes...

  • Agressivité ou irritabilité
  • Se sentir effrayé ou en larmes
  • Maux de tête
  • Douleurs articulaires
  • Tension ou raideur musculaire
  • Manque de concentration ou d’attention
  • Insomnie ou fatigue

Corps mental sous-stimulé

Au contraire, le corps mental peut être sous-stimulé en cas d’handicap ou d’accident ….

De même, l’épuisement mental peut être défini comme un état de lassitude cognitive résultant d’une longue période de stress ou d’activité mentale intense.

Manifestations de la fatigue mentale...

  • Un manque de patience
  • Une diminution de la capacité à se concentrer
  • Des difficultés à trouver ses mots
  • Une baisse de la performance intellectuelle
  • Des difficultés à s’endormir, des troubles du sommeil
  • Une surexcitation émotionnelle / une indifférence émotionnelle
  • Des difficultés à profiter des joies simples
  • Un état dépressif
  • Un sentiment général d’épuisement qui ne se dissipe pas avec le repos physique (burn-out)

Déséquilibre au niveau du corps émotionnel

Corps émotionnel sur-sollicité

Empathie, émotions intenses, impression d’être à fleur de peau, hyperesthésie ou encore, sensibilité exacerbée : le corps émotionnel peut être sur-stimulé pour des personnes hypersensibles ou hyperémotives.

Ainsi, les personnes hypersensibles vivent le quotidien avec intensité, et il n’est pas toujours facile pour elles de trouver leur place dans le monde du travail.

Eponges émotionnelles; les personnes absorbent dans leur corps les émotions.

Que faire ?

Être à l’écoute de son corps, de ses émotions, de ses pensées et de ses ressentis pour percevoir l’hyperstimulation et identifier son l’origine est une clé qui permet d’en prendre conscience.

Après avoir fait cette prise de conscience, la personne hypersensible peut utiliser différentes techniques de la sophrologie pour apaiser son hyperstimulation.

En cas de blocage émotionnel, l'énergie ne circule pas dans le corps émotionnel. Il n'y a aucun mouvement, c'est "rigide".

Quelques signes...

  • La fatigue émotionnelle peut s’exprimer par l’anxiété, les tensions musculaires diffuses, l’irritabilité ou l’absence d’émotion.
  • En cas de burn-out sévère, le corps émotionnel se ferme. La personne ne ressent plus les émotions : ni peurs, ni tristesse ni  joie.

Corps émotionnel sous-stimulé

La personne émotionnellement bloquée évite le contact intime avec autrui, le plus souvent inconsciemment. En effet, elle semble souvent se désintéresser des autres, éviter de parler de ses émotions ou de ses sentiments, manquer d’ouverture d’esprit et de flexibilité, ou encore préférer le contrôle de peur de laisser entrer les autres dans son univers ou son intimité.

Déséquilibre au niveau du corps physique

Corps physique sur-actif

Soumettre notre corps à un effort physique intense ou prolongé sans nous accorder suffisamment de repos entraîne un déséquilibre physique. Ce déséquilibre conduit alors à une baisse de performances et à une sensation persistante de fatigue. L’équilibre entre charge de travail, récupération et régénération est alors rompu.

Chez le sportif de haut niveau, le corps physique peut être aussi sur-stimulé. Ainsi, le surentraînement correspond à une accumulation de fatigue physique et psychologique qui entraîne une baisse, voire une chute des performances.

Cet état peut s’accompagner non seulement de douleurs articulaires et musculaires pouvant occasionner une blessure, mais aussi de modifications du comportement : anxiété, stress, insomnie…

Symptômes courants

  • Fatigue anormale
  • Diminution des performances
  • Irritabilité et démotivation

Corps physique sous-actif

Le corps physique peut être sous-sollicité. Ainsi, il est courant d’entendre parler de sédentarité ou d’inactivité physique.

D’un côté, la sédentarité se définie par un mode de vie qui comporte un niveau faible d’activité physique, une faible dépense énergétique et une faible sollicitation des grandes fonctions physiologiques et métaboliques. Elle s’exprime par une condition physique médiocre avec une faible capacité d’adaptation à l’effort.

La sédentarité n’est pas inscrite dans nos gênes, ce qui explique les effets négatifs sur notre corps.

Nous pouvons être sédentaires même si nous sommes actifs : faire de l’exercice plusieurs fois par semaine n’empêche pas de passer plusieurs heures assis dans la journée au bureau. De la même façon, nous pouvons être inactifs, mais peu sédentaires. En effet, notre journée de travail exige de nous des mouvements, mais nous ne faisons jamais d’activité physique plus intense. 

De l’autre côté, l’inactivité physique est définie comme une pratique d’activité physique d’intensité modérée à élevée inférieure à un seuil recommandé.

⇒ Les seuils référentiels définis par l’OMS (2010) sont de :

  • 30 min 5 fois par semaine pour les adultes
  • et 60 min/j pour les enfants, les adolescents et les seniors.
    (Source : Inserm 2019)

Conclusion

Le déséquilibre de l’un de ces trois corps peut petit à petit entrainer le déséquilibre d’un autre et finalement déséquilibrer l’individu dans sa globalité. La sophrologie est donc une méthode qui permet de rassembler et de recréer le lien, en cas de rupture, de blocage ou déséquilibres entre les corps mental, émotionnel et/ou physique.

Exemples de lien entre Esprit, Cœur et Corps

  • Stress et ulcères gastriques : le stress chronique peut avoir un impact négatif sur la santé digestive et engendrer des ulcères gastriques ou d’autres problèmes gastro-intestinaux.
  • Dépression et fatigue : les personnes souffrant de dépression peuvent éprouver une fatigue persistante, même après une bonne nuit de sommeil.
  • Amour et bien-être : être amoureux libère l’ocytocine, hormone qui favorise les liens sociaux, l’attachement et donc le bien-être émotionnel. Cela peut entraîner une réduction du stress, une amélioration de l’humeur et une plus grande résilience face aux défis.

Plus nous expérimentons  la sophrologie,  plus nous prenons conscience de l’unité corps-cœur-esprit. Par conséquent, cette alliance du corps, de l’esprit et du cœur nous permet de trouver notre « juste » équilibre et ainsi de nous sentir non seulement bien avec nous-même, mais aussi ouvert à nos émotions et aux autres. La sophrologie offre l’occasion de vivre notre unité. Ainsi, c’est une méthode qui participe à notre développement sur tous les plans.

Comment ?

– Par des exercices corporels alliant respiration et mouvements simples à la portée de tous.

– Avec des techniques de visualisations mentales.

– Et à travers des techniques de méditation.

Pendant un temps de partage entre le sophronisant et le sophrologue

En savoir +

Sources

  • https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/fondamentaux/le-corps-humain/interactions-corps-esprit
  • https://www.transitionspro-grandest.fr/quel-metier-faire-lorsque-lon-est-hypersensible/
  • https://www.livi.fr/en-bonne-sante/hypersensibilite-emotionnelle/
  • https://shs.cairn.info/revue-la-psychiatrie-de-l-enfant-2005-1-page-31?lang=fr
  • https://www.theraneo.com/carolinepuech-sophro-article-4493-le-petit-bonhomme-chinois-et-la-sophrologie.html
  • https://www.sophrologie-yuli.com/methodologie-de-la-sophrologie
  • https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/fatigue-physique-fatigue-mentale-quelles-differences-894707
  • https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-379/comportement-d-inactivite-physique-une-reponse-adaptative-inappropriee-au-maintien-de-la-sante-dans-nos-societes
  • https://shs.cairn.info/revue-sciences-sociales-et-sport-2010-1-page-133?lang=fr
  • https://www.annelaure-belhassen.fr/articles/articles/comprendre-son-corps

 

  • ANDRE Christophe, Et n’oublie pas d’être heureux : abécédaire de la psychologie positive, Ed. Odile Jacob, 4 mai 2016, 400p.
  • DAMASIO Antonio R., L’Erreur de Descartes : la raison des émotions, Ed. Odile Jacob, 5 janvier 2010, 396p.
  • JEGO Patrick Daniel, Spiritualité et matérialité, Spinelle Editions : 22 juillet 2022, 120p.
  • VIGARELLO Georges, Le Sentiment de soi : Histoire de la perception du corps XVIème-XXème siècle, Ed. Points, 3 octobre 2016, 336p.
 
 
La Sophrologie Caycédienne, un outil de développement personnel

La Sophrologie Caycédienne, un outil de développement personnel

Grâce à une plus grande conscience et connaissance de vous-mêmes, vous pouvez vivre plus sereinement les défis du quotidien.

La Sophrologie Caycédienne modifie petit-à-petit le regard que vous portez sur le monde extérieur, sur vous-même, sur votre existence.

Fondée sur la respiration, la relaxation, la méditation, la visualisation et la pensée positive, la Sophrologie Caycédienne regroupe un ensemble de techniques de mieux-être, ce qui en fait une méthode puissante.

La Sophrologie Caycédienne est un outil de développement personnel, simple et efficace, accessible à tous, petits et grands !

6 caractéristiques de la Sophrologie Caycédienne

 

La Sophrologie Caycédienne est la rencontre entre :

  • des techniques occidentales, telles l’hypnose, le training autogène de Schultz (méthode de relaxation par autohypnose), la relaxation de Jacobson (méthode où on utilise le relâchement musculaire après une tension volontaire) ou encore ma méthode Coué (suggestion positive).
  • des techniques asiatiques, telles le yoga, la méditation, le bouddhisme et le zen.

Elle est donc un mix de pratiques millénaires et modernes, adaptée à notre quotidien.

Globale

La sophrologie caycédienne agit à la fois  sur le Corps, le Mental et les Emotions.

Elle permet votre prise de conscience de vous-même, de vos ressources et de votre potentiel

Simple & Adaptable

Les exercices sont simples et rapides. Ils peuvent être pratiqués n’importe où et à n’importe quel moment.

La sophrologie s’exporte dans votre vie quotidienne.

Courte

La sophrologie se pratique d’abord avec un professionnel, le Sophrologue.

Puis grâce à un entraînement régulier, vous devenez petit à petit autonome dans votre pratique.

Accessible à tous

La pratique sophrologique peut être faite à tout âge.

Toute personne en pleine possession de ses facultés peut donc pratiquer la sophrologie caycédienne.

Le sophrologue adaptera toujours les exercices proposés à la condition psycho-physique du sophronisant.

Objective

La sophrologie respecte les limites de chacun et s’y adapte.

Le sophrologue est là simplement pour vous aider à atteindre vos objectifs.

Positive

Toute action positive dirigée vers votre corps ou vers votre mental à une répercussion positive sur votre être tout entier.

Il suffit de quelques minutes par jour pour gérer votre stress quotidien, calmer vos émotions, développer votre confiance en vous, retrouver une attitude positive…

La Sophrologie Caycédienne permet de « lâcher-prise » et de porter un nouveau regard sur vous-même, sur les autres, sur le monde qui vous entoure et d’avancer de façon positive dans votre existence.

Pour en savoir + sur la Sophrologie

 

 

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