La Sophrologie Caycédienne, un outil de développement personnel

La Sophrologie Caycédienne, un outil de développement personnel

Grâce à une plus grande conscience et connaissance de vous-mêmes, vous pouvez vivre plus sereinement les défis du quotidien.

La Sophrologie Caycédienne modifie petit-à-petit le regard que vous portez sur le monde extérieur, sur vous-même, sur votre existence.

Fondée sur la respiration, la relaxation, la méditation, la visualisation et la pensée positive, la Sophrologie Caycédienne regroupe un ensemble de techniques de mieux-être, ce qui en fait une méthode puissante.

La Sophrologie Caycédienne est un outil de développement personnel, simple et efficace, accessible à tous, petits et grands !

6 caractéristiques de la Sophrologie Caycédienne

 

La Sophrologie Caycédienne est la rencontre entre :

  • des techniques occidentales, telles l’hypnose, le training autogène de Schultz (méthode de relaxation par autohypnose), la relaxation de Jacobson (méthode où on utilise le relâchement musculaire après une tension volontaire) ou encore ma méthode Coué (suggestion positive).
  • des techniques asiatiques, telles le yoga, la méditation, le bouddhisme et le zen.

Elle est donc un mix de pratiques millénaires et modernes, adaptée à notre quotidien.

Globale

La sophrologie caycédienne agit à la fois  sur le Corps, le Mental et les Emotions.

Elle permet votre prise de conscience de vous-même, de vos ressources et de votre potentiel

Simple & Adaptable

Les exercices sont simples et rapides. Ils peuvent être pratiqués n’importe où et à n’importe quel moment.

La sophrologie s’exporte dans votre vie quotidienne.

Courte

La sophrologie se pratique d’abord avec un professionnel, le Sophrologue.

Puis grâce à un entraînement régulier, vous devenez petit à petit autonome dans votre pratique.

Accessible à tous

La pratique sophrologique peut être faite à tout âge.

Toute personne en pleine possession de ses facultés peut donc pratiquer la sophrologie caycédienne.

Le sophrologue adaptera toujours les exercices proposés à la condition psycho-physique du sophronisant.

Objective

La sophrologie respecte les limites de chacun et s’y adapte.

Le sophrologue est là simplement pour vous aider à atteindre vos objectifs.

Positive

Toute action positive dirigée vers votre corps ou vers votre mental à une répercussion positive sur votre être tout entier.

Il suffit de quelques minutes par jour pour gérer votre stress quotidien, calmer vos émotions, développer votre confiance en vous, retrouver une attitude positive…

La Sophrologie Caycédienne permet de « lâcher-prise » et de porter un nouveau regard sur vous-même, sur les autres, sur le monde qui vous entoure et d’avancer de façon positive dans votre existence.

Pour en savoir + sur la Sophrologie

 

 

Enfants « Zen »

Enfants « Zen »

Sommaire

1 – Que signifie le mot « Zen » 

2 – Préalables

3 – Relaxations pour se calmer

  • La relaxation du funambule 
  • La respiration du chat 
  • La relaxation des petits « monstres »  

1 – Que signifie le mot « Zen » ?

« Zen » est le mot japonais qui provient du terme chinois « chan » (quiétude), qui lui-même est une traduction du mot sanskrit « dhyana », qui signifie « méditation ».

Le zen est une forme de bouddhisme qui a émergé en Chine au VIe siècle et qui s’est développé au Japon à partir du XIIe siècle.

Pour en savoir plus...

Le Zen est une de vie qui repose sur les enseignements donnés par le Bouddha Sakyamuni (né en Inde, 624 ans avant J.-C). Entre les VIe et XIIIe siècles, l’enseignement Zen se répand vers la Chine, la Corée, puis le Japon. C’est au Japon que se développe alors, tout autour du Zen un véritable art de vivre, de penser, de faire, de créer.

Que nous soyons adultes ou enfants, nous rencontrons tous des problèmes, plus ou moins graves. Néanmoins, certaines personnes s’énervent vite, tandis que d’autres restent plutôt calmes, « zen »…

Nous Parents, nous sommes de plus en plus démunis face au manque de concentration, à l’agitation et à l’anxiété de nos enfants.

De même un enfant plein d’énergie a besoin de périodes pour se calmer.

Être plus « zen », cela s’apprend !

L’enfant, comme l’adulte a souvent besoin d’aide pour y arriver.

Le Zen met l’accent sur la Relaxation et la pratique de la Méditation (approche plutôt orientale) ou de la pleine conscience (approche plutôt occidentale) dans la vie quotidienne.

La relaxation est au corps ce que la méditation est à l’esprit.

La Méditation

La méditation est une activité qui consiste à prendre un moment pour observer :

  • ce qui se passe en nous : émotions, sensations, pensées,
  • ou autour de nous, notre environnement, notre monde : sons, images, textures, odeurs.

La Relaxation

La relaxation signifie être à l’aise dans notre corps.

C’est la recherche de l’apaisement du Corps et de l’Esprit, en s’appuyant sur notre corps.

La relaxation permet donc de parvenir à un équilibre du corps où nous nous sentons bien, tout en économisant notre énergie.

La relaxation permet d’améliorer notre capacité d’attention, la qualité de nos apprentissages et notre bien-être. La relaxation peut aussi améliorer notre sentiment de sécurité, rendre notre humeur plus stable et nous aider à nous endormir.

La Pleine Conscience

La pleine conscience est une façon d’apprendre à être le plus présent possible à tout ce que nous vivons. En étant très attentif à ce que nous pensons, à ce que nous ressentons, nous savons beaucoup mieux ce qu’il se passe dans notre tête, dans notre corps et nous pouvons beaucoup plus facilement choisir ce qui est le mieux pour nous.

2 – Préalables

Âge : à partir de 7  ans.

En pratique, il est nécessaire de trouver le bon moment pour mettre en place ce temps de pause.

Petit rituel :  par exemple, en rentrant de l’école avant de faire ses devoirs ou le soir, avant de s’endormir.

L’important, c’est de s’entraîner.

S’entraîner signifie prendre du temps régulièrement, même quelques minutes pour se relaxer ou méditer.

Ainsi, petit à petit, nous nous faisons confiance, et nous trouvons seul ce qu’il faut faire quand nous avons un souci.

Positions

Nous choisissons la positon en fonction des séances (intention), de ce que nous préférons et selon le lieu où nous sommes, ou les circonstances.

Allongés sur notre lit ou sur le sol, c’est souvent plus facile au début pour s’entraîner.

Pour la position assise, nous pouvons choisir une chaise ou un fauteuil, confortable. Il est également possible de réaliser certaines séances debout.

Nous pouvons aussi poser nos bras croisés sur une table et mettre la tête au milieu.

Notre carnet Zen

Choisir un cahier ou un joli carnet.

Chaque fois que nous faisons une séance, nous mettons la date dans le cahier et nous écrivons ou dessinons nos impressions, nos ressentis.

⇒ Coloriage, collage, dessin, stickers, paillettes…

La relaxation est très utile pour se détendre quand la journée a été difficile ou que nous sommes contrariés, énervés, stressés, en colère… ou encore quand nous voulons nous concentrer, nous endormir ou nous détendre.

La relaxation est également utile pour se préparer quand nous avons peur de ne pas y arriver : préparer une interrogation, un examen ou encore un oral.

Pendant la relaxation, il est préférable de fermer les yeux.

En effet, les yeux fermés, nous arrivons plus facilement à détendre ses muscles et les tensions du corps. Nous pouvons plus facilement nos centrer sur nos ressentis.

3 – Relaxations pour se calmer

Se détendre pour mieux se concentrer

Se concentrer, c’est faire attention constamment à quelque chose pendant un temps plus ou moins long.

A l’école, l’enfant doit se concentrer pour écouter et comprendre durant la classe. Il doit aussi se concentrer au moment de ses devoirs, ou lorsqu’il fait du sport pour apprendre une nouvelle technique, un nouveau mouvement.

La relaxation du funambule

Asseyons-nous sur une chaise, les pieds bien à plats (nus ou en chaussettes) …

Fermons les yeux…

Respirons tranquillement…

 

Imaginons que nous sommes un funambule… un funambule dans un cirque… et que nous attendons notre tour…

Nous entendons les bruits du cirque… Les enfants rient… Les clowns font leurs pitreries…

Nous sommes heureux… bientôt, c’est à nous… Dans cinq minutes, c’est notre tour…

Là, c’est le moment de nous concentrer…

Nous sentons le sol sous nos pieds, solides… Nous sommes bien ancrés dans le sol… En écartant nos orteils, nous sentons encore mieux le sol sous nos pieds…

Assis sur notre chaise, nous sommes stables…

Nous imaginons que nous grandissons et que notre tête va jusqu’au ciel…

Nous nous centrons sur notre nombril… Nous rassemblons toutes nos énergies au centre du corps, dans la région du nombril…

A cet endroit, la respiration fait bouger notre ventre… Tranquillement, nous sommes bien préparés pour y aller…

Le numéro des clowns se termine… c’est à nous…

 

Imaginons maintenant que nous entrons sur la piste…

Le public applaudit… Il y a beaucoup de bruit, mais nous sentons la force dans notre nombril, et nous avons envie de réussir notre numéro… alors, nous restons concentrés malgré le bruit…

Nous voyons la corde tendue d’un bout à l’autre de la piste, à quelques mètres du sol…

Nous nous installons à une extrémité…

Quand nous aurons atteint l’autre extrémité, nous serons très fiers… Et les spectateurs nous applaudiront…

Pour le moment, ils se taisent, car ils sont concentrés comme nous pour nous regarder faire…

Avant de commencer à marcher sur la corde, nous écartons nos bras pour bien trouver notre équilibre… Nous nous sentons grands, la tête est droite et légère… et nous regardons droit devant nous…

Nous mettons un pied sur la corde. Ça bouge beaucoup. C’est difficile de garder notre équilibre… Nos bras remuent doucement comme des ailes pour nous aider…

Et nous sentons la concentration et notre respiration dans notre nombril…

L’autre pied maintenant…

Et nous avançons progressivement, en mettant un pied devant l’autre sur la corde, toujours aidé de nos bras…

Nous avançons… Nous avançons… Nous avançons… Nous allons jusqu’au bout…

Une fois arrivé, nous entendons les applaudissements, les cris de joie des enfants…

Nous ressentons beaucoup de plaisir d’avoir réussi notre numéro parce que nous sommes restés bien concentrés tout le long de notre parcours…

 

Maintenant en sachant que nous pourrons retrouver la même concentration quand nous en aurons besoin, à l’école, à la maison, pour nos devoirs, en sport…

Prenons le temps de ramener de l’énergie dans chaque partie de notre corps… de nous étirer… Puis ouvrons nos yeux…

S’asseoir sur une chaise et choisir un endroit où il y a de la place autour de soi, assez pour que nous puissions écarter les bras facilement.

Il est possible d’adapter cette séance et de la faire debout, dans une pièce assez grande ou même dehors.

Dans ce cas-là, au lieu d’imaginer le funambule, nous le faisons vraiment.

Les bras écartés comme des ailes, nous posons nos pieds l’un après l’autre sur une ligne droite imaginaire au sol qui va d’un point à un autre.

Retrouver notre calme grâce à la respiration

Certains jours, nous nous sentons très énervés. Les adultes nous demandent de nous calmer, mais comment faire pour nous calmer ?

 La respiration peut aider à nous apaiser.

 

Respirer est naturel : nous respirons sans avoir à y penser, jour et nuit.

La respiration peut être un indicateur de nos ressentis du moment : quand nous sommes calmes et que tout va bien, elle est différente des moments où nous allons peur, où nous sommes énervés.

Nous pouvons apprendre à reconnaître les mouvements de la respiration dans notre corps et à faire des respirations qui aident à revenir au calme.

La respiration du chat

Prenons notre ami le chat… Sa respiration est calme, gueule fermée, yeux fermés…

Prenons le temps de nous installer confortablement, en position assise ou allongée… et fermons nos yeux…

Maintenant, prenons le temps de sentir notre respiration…

Observons juste ce qui se passe en nous…

Remarquons qu’en entrant ça fait comme un vent frais dans les narines ?

Est-ce que nous sentons aussi le mouvement de notre ventre ?

Nous pouvons poser notre main ou les deux sur notre ventre, pour bien sentir…

Nous sentons de la chaleur dans notre main ?

Sentons maintenant comment notre ventre gonfle quand l’air entre.

 

Inspirons…

Le ventre se dégonfle quand l’air sort.

Expirons…

C’est comme un ballon…

Inspirons, ça se gonfle…

Expirons, ça se dégonfle…

Si nous voulons, nous pouvons gonfler notre ventre un peu plus en prenant plus d’air…

Inspirons, le ventre se gonfle… Gonflons-le u peu plus…

Expirons, il se dégonfle…

Nous arrêtons… Laissons la respiration se faire toute seule…

Remarquons ce qui se passe…

Comme nous avons les yeux fermés, c’est plus facile de sentir ce mouvement de va-et-vient…

Est-ce que notre ventre est détendu ?

Est-ce que nous nous sentons plus calmes ?

Prenons quelques instants pour bien nous souvenir de ce que nous venons de faire…

 

Et la prochaine fois que nous nous sentons énervés, fermons nos yeux puis gonflons notre ventre quand nous inspirions… et soufflons doucement quand notre ventre se dégonfle…

Maintenant, avant d’ouvrir nos yeux, prenons bien le temps de s’étirer et de bâiller, si nous en avons envie…

Quand nous nous serons familiarisés avec la respiration, nous remarquerons qu’elle est utile dans de nombreuses situations.

 

Autre technique : « La main apaisante » pour en savoir plus

Difficulté pour tenir en place ?

Si nous ne tenons pas en place, si nous gigotons sans cesse, si des personnes ne cessent de nous dire de nous tenir tranquille, apprendre à canaliser notre trop-plein d’énergie peut être nécessaire.

Cette séance permet d’évacuer notre énergie pour arrêter d’être surexcités et retrouver un état de calme qui va nous permettre de nous remettre à des activités plus agréables pour nous ou avec plus d’efficacité.

La relaxation des petits monstres

Debout (à côté d’une chaise), les pieds bien à plats (nus ou en chaussettes)…

Fermons les yeux…

à noter

Si nous avons peur de tomber, ne fermons pas complétement nos yeux ou appuyons-nous contre la chaise.

 

Nous sentons le sol sous nos pieds, solides… Nous sommes bien ancrés dans le sol… En écartant nos orteils, nous sentons encore mieux le sol sous nos pieds…

Nous nous sentons très stables sur le sol…

A partir de nos pieds, imaginons que nous grandissons et que la tête va jusqu’au ciel…

Pour commencer, nous pouvons commencer par l’art des Grimaces.

Toujours en gardant les yeux fermés… nous pouvons faire la grimace de notre choix : tirer la langue, bouger la bouche dans tous les sens, loucher, plisser le nez, montrer les dents comme un chien qui grogne… peu importe… ce qui nous apporte de la détente dans notre visage…

Si cela nous donne envie de bâiller ou de rire, laissons-nous aller…

Liberté de grimaces !

Nous pouvons aire les grimaces les plus affreuses que nous connaissons… Peu importe, personne ne nous voit…

Quelques instants… et nous arrêtons…

Nous prenons le temps d’écouter nos ressentis… dans notre cou… nos joues… dans notre tête…

C’est chaud par endroits ? Ça picote ? Ça gratte ?

Accordons de l’attention à tout ce que nous ressentons, sans bouger…

Maintenant, nous pouvons réaliser un autre exercice pour évacuer notre trop-plein d’énergie : le pompage…

Toujours debout, nous inspirons, nous gardons l’air dans nos poumons… Bougeons les épaules de haut en bas comme une pompe…. Comptons jusqu’à trois, puis nous expirons…

A faire trois fois… à notre rythme…, Maintenant que nous revenons à notre positon de départ, remarquons ce que nous ressentons De la chaleur ? Comment est notre respiration ? Maintenant, si nous sommes toujours debout, nous nous asseyons… Nous posons nos mains sur nos cuisses… Nos yeux sont toujours fermés… Prenons quelques secondes pour voir comment nous allons… ce que nous ressentons… Est-ce que ces mouvements nous ont fait du bien ? Est-ce que nous sommes plus tranquilles ? Réfléchissons à ce que nous aimerions faire comme activité qui nous ferait plaisir maintenant… Nous décidons que nous allons rester calmes pour le reste de la journée… Maintenant, nous pouvons nous étirer comme pour nous réveiller… Nous pouvons bâiller… Et nous ouvrons les yeux, doucement…

Bibliographie

Pour en savoir plus

  • DIEDERICHS G., La Philosophie Zen en famille, Ed. Hatier, 2020.

  • GARDERT C.,  J’apprends à être zen, audiolib, 2014.
  • SIAUD-FACCHIN J., Tout est là, juste là : Méditation de pleine conscience pour les enfants et les ados aussi, Ed. Odile Jacob, 2014.

Gérer nos émotions, au mieux

Gérer nos émotions, au mieux

L’émotion est une énergie.

Elle nous dit quelque chose ; elle est un moteur

Le mot « Emotion » vient de l’ancien français « motion » qui signifie « mouvement », emprunté au latin « motio » signifiant  » action de mouvoir, mouvement, trouble, frisson (de fièvre) ».

Pourquoi apprendre à mieux gérer nos émotions ?

Apprendre à la reconnaître et à mettre des mots sur notre émotion est important. Mieux nous pouvons l’identifier, plus cela nous aidera à la gérer. L’idée est plutôt d’en faire quelque chose, que de l’inhiber, de la freiner, ou de la nier.

Aussi, nous devons apprendre à :

  • Eviter ou réduire ses effets néfastes comme par exemple, la perte de contrôle, la somatisation…
  • Choisir comment et jusqu’où vivre l’émotion : cela implique devenir plus autonome, être plus maître de sa vie.
  • Pouvoir privilégier des sentiments et émotions agréables et positives.

Il s’agit de développer notre « intelligence émotionnelle » (Daniel Goleman) ou notre « intelligence du cœur » (Isabelle Filliozat). La sophrologie nous aide à développer notre intelligence émotionnelle.

Comment apprendre à mieux gérer nos émotions ?

En sophrologie, nous développons la conscience de nos sensations et perceptions.

1 – Les sensations nous arrivent automatiquement. En effet, nous sommes par essence des récepteurs de sensations-informations.

Sensation vient de « sensasio = compréhension ». La sensation est la réaction du corps en réponse à une stimulation physique, qu’elle soit interne ou externe. C’est notamment capté par nos sens : vue, ouïe, odorat, toucher, goût.

La sensation peut être physique (froid, chaud, douleur physique, fourmillement…) ou psychologique (angoisse, stress, peur…).

2 – La perception de cette sensation est également automatique : notre cadre de référence, nos sentiments… agissent inconsciemment.

Le terme vient de « perceptio = action de recevoir ». En psychologie, elle consiste en une fonction par laquelle se représente les objets.

La perception d’un phénomène est une lecture de la réalité. Elle serait donc la représentation que nous avons, en fonction de notre propre cadre de référence, de notre vécu, de nos expériences, de nos croyances…

3 – D’où en sophrologie, l’importance de développer la conscience de nos sensations et la perception.

Il s’agit de prendre conscience des phénomènes et de les observer sans jugement.

La sensation serait donc une donnée objective et la perception, un phénomène subjectif.

Ainsi, une odeur (sensation) peut nous rappeler le souvenir d’une grand-mère (perception positive) ou au contraire une « Tatie Danielle » (perception négative).

En prenant conscience de nos sensations et perceptions, nous pouvons agir en amont sur nos émotions.

Mieux gérer nos émotions suppose d’avoir clarifié pour nous-mêmes la différence non seulement entre sensation et perception, mais aussi entre émotion et sentiment ; puis, de comprendre les mécanismes d’interaction qui existent entre ces 4 phénomènes.

 

Le sentiment est la fonction par laquelle un être humain peut évaluer, juger, apprécier la valeur des choses et des situations à partir de l’émotion.

Pouvons-nous gérer nos émotions ?

Pouvons-nous maîtriser nos émotions ? Faut-il les contrôler, les gérer ?

Les émotions sont vitales, elles nous permettent de nous adapter dans un monde en changement. Cela devient un problème lorsqu’elles sont inadaptées, disproportionnées ou encore excessives ; et qu’elles sont vécues comme une souffrance ou un déséquilibre.

1 – Si nous sommes incapables de contrôler nos émotions, nous pouvons :

  • Perdre le contrôle,
  • Développer des difficultés relationnelles,
  • Perdre en efficacité,
  • Développer des problèmes de santé.

Inversement une bonne gestion des émotions favorise la créativité, les relations, l’efficacité, la bonne santé…

2 – Contrôler nos émotions suppose d’agir à 3 niveaux :

  • Les manifestations corporelles enclenchées par le système nerveux sympathique au moment d’une émotion.

« En avoir plein de dos », avoir « la trouille au ventre », « se faire de la bile » « avoir les reins solides » sont autant d’expressions qui nous révèlent la relation étroite entre nos émotions et notre corps.

Lorsque nous sommes fiers, tristes ou heureux, nous éprouvons des sensations corporelles localisées dans des zones spécifiques de notre corps.

Carte des émotions_Source PNAS/Aaltoe

Les couleurs chaudes = zone du corps suractivée par l’émotion

Les couleurs froides = zone du corps affaiblie ou ralentie par l’émotion

 

 

Tous, nous connaissons la sensation de boule au ventre, de souffle coupé, d’étau qui se resserre… Ces manifestations corporelles liées aux émotions, nous pouvons les subir ou au contraire décider de les transformer de façon positive.

Pour cela, nous devons apprendre à agir sur notre système parasympathique. Accepter l’émotion, observer sa respiration, lâcher prise, se laisser aller à pleurer mobilisent ce système.

Selon Boon, Davrou et Macquet, stimuler le parasympathique engendre :

  • Un ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire,
  • Une dilatation des artères,
  • Une diminution de la tension artérielle,
  • Une augmentation du péristaltisme intestinale,
  • Un freinage de la transpiration.

Si nous tentons de dominer, nier et repousser l’émotion, nous sommes pris dans un système antagoniste entre “vouloir” (qui stimule notre système nerveux sympathique et déclenche le stress) et “calmer” qui relève du système parasympathique.

Les techniques respiratoires et plus globalement de détente agissent sur cette fonction.

  • Le monologue intérieur (le mental),

  • Et les images persistantes.

Il nous faut arrêter les pensées qui tournent en boucle et les images qui envahissent le mental.

Comment pouvons nous agir ?

Pour cela, la sophrologie propose des outils qui détournent le mental de ce qui provoque et/ou entretient les émotions et sentiments.

Ces 3 mécanismes (manifestations corporelles, monologue intérieur et images persistantes) s’alimentent les uns les autres (cercle vicieux), entraînant des débordements émotionnels et l’installation de sentiments qui s’ils sont négatifs contribuent au mal-être et favorisent l’apparition de nouvelles émotions.

⇒Transformer nos émotions en sentiments positifs : La sophrologie nous aide à anticiper et réduire les émotions négatives en développant la conscience des sensations, sentiments et émotions agréables et positives (cercle vertueux).

Pour transformer nos émotions en sentiments positifs, en sophrologie, nous utilisons des techniques d’activation du positif et de visualisation.

⇒ #3 Créer sa bulle de bien-être

⇒ #4 Vidéo Les 7 couleurs

Apprendre à s’écouter, se centrer sur nos sensations physiques, nommer nos émotions, et les accepter avec bienveillance n’est pas chose facile. Devenir observateur sans juger et sans s’opposer nécessite un « apprentissage ».

Conclusion

Si les émotions sont vitales pour le bon fonctionnement du corps ainsi que pour mener une vie saine, il est néanmoins difficile de sortir seul d’une émotion qui prend le dessus. Une première étape est de prendre conscience de ses émotions et ensuite, de « se mettre en mouvement » pour les apaiser et retrouver son équilibre intérieur.

Le Shiatsu est un autre allié dans le rééquilibrage des émotions.

Le Shiatsu, de par son action directe sur la circulation de l’énergie dans les méridiens, a un impact à la fois sur le physique et le psychique. Il rééquilibre la circulation de l’énergie dans le corps et rétablit par la même occasion l’harmonie corps/esprit.

Après une séance de Shiatsu, nous pouvons observer :

  • Une respiration plus ample avec sensation de libération au niveau de la cage thoracique,
  • Une prise de recul qui peut se prolonger plusieurs jours par rapport à la situation stressante,
  • Un apaisement/détente/sérénité,
  • Un renforcement de l’ancrage,
  • Une sensation de légèreté,
  • Un visage plus souriant, ouvert.

Apprendre à maîtriser et mieux vivre nos états émotionnels, n’est pas un processus inné, mais cela se travaille… C’est là que la Sophrologie ou le shiatsu interviennent, parce qu’il n’est jamais trop tard pour passer à l’action !

Prenez rendez-vous !

 

 

Sources :

  • BOON H., DAVROU Y., MACQUET J.C, La Sophrologie, Retz : 1976.
  • FILLIOZAT Isabelle, L’intelligence du cœur, Paris : JC Lattès,5 mars 1997, 341p.
  • GOLEMAN Daniel, L’Intelligence émotionnelle (Emotional Intelligence: Why It Can Matter More Than IQ, 1996).
  • JEANNE Véronique, Comment tu te sens ? Apprenez à votre enfant à comprendre et apprivoiser ses émotions, Ed. DE BOECK SUP : 9 septembre 2020, 160p.
  • LEFEVRE-VALLEE Isabelle, La sophrologie par les contes : 5 histoires pour apprivoiser ses émotions et s’épanouir sereinement, Kiwi : 9 décembre 2020, 77p.

 

#6 vidéo Le lac calmant

#6 vidéo Le lac calmant

Le lac, représentation du calme !…

Symboliquement le lac représente une étendue d’eau paisible.

Cette technique peut être réalisée en position couchée.

Elle permet de faire le point sur nos agitations internes, pour les accepter et gagner en sérénité.

Aidons notre mental à s’apaiser en imaginant un lac.

Installons-nous confortablement et fermons nos yeux.

Prenons conscience des différents points de contact de notre corps, au niveau des pieds, au niveau des fesses, au niveau du dos…

Sentons notre souffle… l’air frais qui entre et… l’air tiède qui sort…

Se relier à notre souffle c’est se relier à la vie en nous…

Laissons se faire notre respiration, sans rien changer, sans jugement, avec bienveillance… accueillons…

Si des pensées viennent à nous entraîner au loin… et… c’est normal… Doucement, ramenons notre attention sur notre respiration…

Relâchons notre visage… notre dos… nos bras et nos mains…

A chaque respiration, nous sommes un peu plus détendus…

Relâchons nos jambes et nos pieds…

Et à chaque respiration, un peu plus détendu… Laissons aller nos tensions au rythme de nos expirations…

Nous pouvons maintenant imaginer un lac…

Comment est ce lac ? Quel est le moment de la journée ? Y-a-t-il des couleurs, une luminosité ? Quelle est la végétation autour du lac ? Est-ce que nous entendons un clapotis ? Ou des chants d’oiseaux ? L’air que nous respirons a-t-il une odeur particulière ?

Nous pouvons observer le lac de plus près… Dans un lac calme souvent l’eau est transparente, la surface est lisse… Parfois le vent agite la surface du lac… tout comme les pensées et les émotions qui tournent dans notre tête…

Nous observons le calme de ce lac… la sérénité qui s’en dégage, la tranquillité… Est-ce que ce calme se reflète en nous ? Où est-ce qu’il se manifeste ? Dans quelle partie de notre corps ?

Avec ce lac paisible, nous nous imprégnons du calme profondément… au niveau des sensations dans notre corps…

Peut-être que notre cœur bat plus calmement…

Prenons conscience du calme que ce lac évoque en nous…

Si une tempête se déchaîne en surface… le fond du lac reste tranquille… Nous nous connectons à cette sérénité qui habite tout au fond de nous… un calme auquel nous pouvons nous relier chaque fois que c’est bon pour nous… utile… bienfaisant…

Ce ressenti du lac ouvre cet espace loin des préoccupations, des inquiétudes, des émotions… colère, tristesse ou peurs… Quelles sont nos sensations ? Nettes ou presque imperceptibles… Nous accueillons…nous observons…

Dès que nous en avons besoin, à un moment de stress, avant une rencontre, voilà… Cette image et ce ressenti du lac peuvent nous aider comme un réflexe de calme que nous installons dès maintenant…

Nous pouvons le réactiver quand nous en ressentons le besoin, de la manière qui nous convient le mieux avec les sensations, mots ou images que nous conviennent le mieux.

Ainsi, nous nous ressourçons efficacement et rapidement.

Puis nous revenons tout doucement à notre respiration… Nous prenons notre temps…

Puis nous ramenons progressivement de l’énergie dans tout le corps…

Et quand c’est bon pour nous, nous ouvrons nos yeux, avec un grand sourire…

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