Dyslexie, Dysphasie, Dyscalculie, Dyspraxie, TDAH, désignent des troubles des apprentissages, pouvant être invalidants et créer une gêne dans le quotidien de l’enfant.

Même si aujourd’hui, ces troubles sont reconnus, leur impact sur  la vie de l’enfant reste difficile à gérer. Ainsi, à l’école, leur prise en compte reste insuffisante.

La sophrologie est une méthode efficace dans l’accompagnement des troubles « Dys ». Elle offre la possibilité à l’enfant « Dys » de mieux vivre sa scolarité. Ainsi, il retrouve confiance en ses capacités et sa joie de vivre. Les rapports avec son entourage s’améliorent.

Par ailleurs, un enfant « Dys » sera un adulte « Dys ». En effet, le trouble ne part jamais. Apprendre à gérer ce fonctionnement différent favorise le développement de qualités ou ressources positives insoupçonnées.

Qui est l’enfant « dys » ?

Dans son quotidien, l’enfant « Dys » rencontre de nombreuses problématiques, propices au décrochage scolaire :

  • Difficulté à se concentrer, à rester en place, à se mettre au travail,
  • Difficulté à réaliser certaines tâches comme lire, écrire, compter, calculer,
  • Problème de motricité,
  • Perte de confiance en ses capacités,
  • Démotivation…

En réaction à ces troubles, l’enfant réagit souvent par des phases d’abattement ou même d’agressivité envers lui-même ou ses proches.

L’enfant « Dys » vit en fait un trouble spécifique de l’apprentissage. Scolarisé normalement, il ne présente aucun déficit intellectuel. Pourtant, il a un trouble qui peut l’handicaper. En effet, il n’apprend pas comme les autres. S’il n’est pas compris et aidé, l’enfant va le plus souvent s’enfermer dans une spirale d’échec.

La Sophrologie accompagne les troubles de l’apprentissage de l’enfant « Dys »

Méthode psycho-corporelle, douce et écologique, la sophrologie aide l’enfant à se réapproprier son corps. Elle favorise également sa « relecture » du temps et de l’espace. En effet, l’enfant, par l’intermédiaire d’exercices dynamiques et de la visualisation positive, va petit à petit se reconnecter à ses ressources : qualités, forces, compétences.

Parce qu’ils ne sont pas anodins, ces troubles se doivent d’être accompagnés par une pédagogie adaptée, en plus des thérapies brèves. La sophrologie est une pratique complémentaire au travail des spécialistes, tels l’orthophoniste, le psychologue, le psychomotricien. Elle ne s’y substitue pas.

L’entrainement et l’assiduité dans les exercices en Sophrologie favorisent  l’intégration progressive de la pratique. Ils visent également à amener l’enfant à l’autonomie.

Ainsi, dans les troubles « Dys », la sophrologie intervient positivement à 2 niveaux :

  • dans la prise de conscience de soi : la sophrologie va aider l’enfant « Dys » à prendre conscience de son corps, de ses sens, de sa présence au monde. Ainsi, l’enfant apprend à se reconnecter à son corps.
  • dans la gestion de ses émotions et l’acceptation des difficultés rencontrées : en apprenant à mieux gérer ses émotions et son stress, l’enfant va pouvoir développer la confiance et l’estime de soi.

Plus concrètement, la sophrologie :

  • réveille chez l’enfant  certaines capacités comme développer sa mémoire, son attention, sa concentration.
  • permet d’aborder plus sereinement ses apprentissages, en l’aidant à se poser et à s’ancrer.
  • apprend à l’enfant à vivre des temps de pause : apprentissage d’un temps d’intégration pour une leçon, un exercice.
  • lui permet de gérer son temps de travail et de mieux s’organiser, grâce à la visualisation.
  • lui apprend à évacuer les tensions corporelles et les émotions négatives.
  • favorise la gestion des situations difficiles ou redoutées, en lui faisant adopter une posture plus positive.
  • améliore également sa conscience du schéma corporel dont l’importance dans la maîtrise des gestes est essentielle.
  • l’aide à surmonter son stress lors des situations qui sont complexes pour lui : dictées, évaluations…
  • lui redonne confiance en lui et aussi dans son entourage.

 Et enfin, astuce à tester… : « Stop… Pause… Action »

  • Stop : arrêtez-vous, comme si vous étiez une statue.
  • Pause : mettez votre corps dans une posture confortable et respirez tranquillement (3 respirations lentes).
  • Action : remettez-vous en mouvement, en essayant d’éviter toute précipitation.

En devenant l’acteur de ses apprentissages, de son comportement et de ses émotions, n’est-ce pas ainsi que l’enfant « Dys » pourra surmonter son handicap ?

Sources :

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