La sophrologie expliquée par le bonhomme chinois

La sophrologie expliquée par le bonhomme chinois

Le petit bonhomme chinois représente « l’homme dans sa globalité » c’est-à-dire le lien entre le corps (le corps physique), le cœur (le corps émotionnel) et l’esprit (le corps mental). Ainsi, le but recherché de la sophrologie est l’équilibre de ces trois corps.

Si nous observons le petit bonhomme chinois, nous pouvons remarquer que :

  • Le demi-cercle ouvert vers le ciel représente la tête. Il s’agit du corps mental : il représente les croyances, les pensées, l’intuition, la clairvoyance, la capacité à aller dans les rêves et l’imaginaire. Ce cercle ouvert indique l’extension, la possibilité de croître sur le plan de l’esprit. 
  • La croix constitue le haut du corps (thorax, dos, bras). Il s’agit du corps émotionnel (cœur/plexus). C’est par conséquent le siège des émotions : tristesse, peur, joie, colère, dégoût….
  • et enfin le carré ouvert sur la base caractérise le bas du corps (jambes). Il s’agit du corps physique : cela symbolise les actions, la mise en mouvement et aussi l’ancrage, l’enracinement, le socle. Les deux bases du carré indique cet ancrage et la vitalité que l’individu peut puiser dans le concret.

Ce schéma montre que l’individu existe en lien entre la Terre et le Ciel, qu’il est un être à la fois de matière et de spiritualité. Par conséquent, la quête de l’individu est de trouver son « juste équilibre entre ces deux principes.

Déséquilibre au niveau d’un des trois corps

Le cerveau, le cœur et le corps sont interreliés dans une relation qu’on appelle la « liaison cœur-corps-esprit ». Il s'agit de trouver son équilibre entre ces 3 éléments.Chaque accompagnement en sophrologie commence par un entretien préalable entre le sophrologue et le sophronisant. Puis à chaque séance, il y a un temps d’échange pour voir l’évolution du sophronisant. En fonction du déséquilibre constaté lors de cette première discussion, la représentation du petit bonhomme chinois peut être différente. Ainsi, un des corps peut être soit sur-dimensionné, soit sous-dimensionné.

Lorsqu’il y a un déséquilibre entre les trois corps : mental, émotionnel et/ou physique, l’individu peut se retrouver en « mal être  » voire tomber malade. Avec la sophrologie, il s’agit donc de donner des techniques permettant au sophronisant de retrouver son « juste » équilibre, de se reconnecter et de rétablir le lien entre ces trois corps qui le constituent. Cette démarche l’aide ainsi à récupérer la vitalité nécessaire pour affronter les défis de son quotidien, en toute autonomie.

Déséquilibre au niveau du corps mental

Corps mental survolté

Le corps mental est le centre de production de nos pensées positives comme négatives, des pensées parasites, des ruminations, de l’imagination. Ce corps peut donc être sur-stimulé.

La surstimulation intellectuelle

La surstimulation, c’est l’excès de stimulus. C’est lorsqu’il y a trop d’informations à gérer, à analyser, à classer en même temps.

Les organes, et par conséquent le cerveau, sont trop excités.

Lorsqu’il y a sur-stimulation, il y peut y avoir souffrance psychique et physique.

Notre mental surchargé par nos préoccupations liées aux tâches à accomplir et aux choses à ne pas oublier, est un phénomène connu de nous tous. Cela devient de ce fait un problème lorsque notre cerveau est submergé et que nous nous sentons dépassés par les événements. Ainsi lorsque la petite goutte d’eau fait déborder le vase, nous basculons dans la surcharge mentale, et notre équilibre est menacé.

Par exemple, chez l’étudiant ou l’enfant scolarisé, trop d’informations à gérer, à analyser ou encore à classer en même temps peut entraîner cette surcharge mentale et créer un déséquilibre.

Quelques signes...

  • Agressivité ou irritabilité
  • Se sentir effrayé ou en larmes
  • Maux de tête
  • Douleurs articulaires
  • Tension ou raideur musculaire
  • Manque de concentration ou d’attention
  • Insomnie ou fatigue

Corps mental sous-stimulé

Au contraire, le corps mental peut être sous-stimulé en cas d’handicap ou d’accident ….

De même, l’épuisement mental peut être défini comme un état de lassitude cognitive résultant d’une longue période de stress ou d’activité mentale intense.

Manifestations de la fatigue mentale...

  • Un manque de patience
  • Une diminution de la capacité à se concentrer
  • Des difficultés à trouver ses mots
  • Une baisse de la performance intellectuelle
  • Des difficultés à s’endormir, des troubles du sommeil
  • Une surexcitation émotionnelle / une indifférence émotionnelle
  • Des difficultés à profiter des joies simples
  • Un état dépressif
  • Un sentiment général d’épuisement qui ne se dissipe pas avec le repos physique (burn-out)

Déséquilibre au niveau du corps émotionnel

Corps émotionnel sur-sollicité

Empathie, émotions intenses, impression d’être à fleur de peau, hyperesthésie ou encore, sensibilité exacerbée : le corps émotionnel peut être sur-stimulé pour des personnes hypersensibles ou hyperémotives.

Ainsi, les personnes hypersensibles vivent le quotidien avec intensité, et il n’est pas toujours facile pour elles de trouver leur place dans le monde du travail.

Eponges émotionnelles; les personnes absorbent dans leur corps les émotions.

Que faire ?

Être à l’écoute de son corps, de ses émotions, de ses pensées et de ses ressentis pour percevoir l’hyperstimulation et identifier son l’origine est une clé qui permet d’en prendre conscience.

Après avoir fait cette prise de conscience, la personne hypersensible peut utiliser différentes techniques de la sophrologie pour apaiser son hyperstimulation.

En cas de blocage émotionnel, l'énergie ne circule pas dans le corps émotionnel. Il n'y a aucun mouvement, c'est "rigide".

Quelques signes...

  • La fatigue émotionnelle peut s’exprimer par l’anxiété, les tensions musculaires diffuses, l’irritabilité ou l’absence d’émotion.
  • En cas de burn-out sévère, le corps émotionnel se ferme. La personne ne ressent plus les émotions : ni peurs, ni tristesse ni  joie.

Corps émotionnel sous-stimulé

La personne émotionnellement bloquée évite le contact intime avec autrui, le plus souvent inconsciemment. En effet, elle semble souvent se désintéresser des autres, éviter de parler de ses émotions ou de ses sentiments, manquer d’ouverture d’esprit et de flexibilité, ou encore préférer le contrôle de peur de laisser entrer les autres dans son univers ou son intimité.

Déséquilibre au niveau du corps physique

Corps physique sur-actif

Soumettre notre corps à un effort physique intense ou prolongé sans nous accorder suffisamment de repos entraîne un déséquilibre physique. Ce déséquilibre conduit alors à une baisse de performances et à une sensation persistante de fatigue. L’équilibre entre charge de travail, récupération et régénération est alors rompu.

Chez le sportif de haut niveau, le corps physique peut être aussi sur-stimulé. Ainsi, le surentraînement correspond à une accumulation de fatigue physique et psychologique qui entraîne une baisse, voire une chute des performances.

Cet état peut s’accompagner non seulement de douleurs articulaires et musculaires pouvant occasionner une blessure, mais aussi de modifications du comportement : anxiété, stress, insomnie…

Symptômes courants

  • Fatigue anormale
  • Diminution des performances
  • Irritabilité et démotivation

Corps physique sous-actif

Le corps physique peut être sous-sollicité. Ainsi, il est courant d’entendre parler de sédentarité ou d’inactivité physique.

D’un côté, la sédentarité se définie par un mode de vie qui comporte un niveau faible d’activité physique, une faible dépense énergétique et une faible sollicitation des grandes fonctions physiologiques et métaboliques. Elle s’exprime par une condition physique médiocre avec une faible capacité d’adaptation à l’effort.

La sédentarité n’est pas inscrite dans nos gênes, ce qui explique les effets négatifs sur notre corps.

Nous pouvons être sédentaires même si nous sommes actifs : faire de l’exercice plusieurs fois par semaine n’empêche pas de passer plusieurs heures assis dans la journée au bureau. De la même façon, nous pouvons être inactifs, mais peu sédentaires. En effet, notre journée de travail exige de nous des mouvements, mais nous ne faisons jamais d’activité physique plus intense. 

De l’autre côté, l’inactivité physique est définie comme une pratique d’activité physique d’intensité modérée à élevée inférieure à un seuil recommandé.

⇒ Les seuils référentiels définis par l’OMS (2010) sont de :

  • 30 min 5 fois par semaine pour les adultes
  • et 60 min/j pour les enfants, les adolescents et les seniors.
    (Source : Inserm 2019)

Conclusion

Le déséquilibre de l’un de ces trois corps peut petit à petit entrainer le déséquilibre d’un autre et finalement déséquilibrer l’individu dans sa globalité. La sophrologie est donc une méthode qui permet de rassembler et de recréer le lien, en cas de rupture, de blocage ou déséquilibres entre les corps mental, émotionnel et/ou physique.

Exemples de lien entre Esprit, Cœur et Corps

  • Stress et ulcères gastriques : le stress chronique peut avoir un impact négatif sur la santé digestive et engendrer des ulcères gastriques ou d’autres problèmes gastro-intestinaux.
  • Dépression et fatigue : les personnes souffrant de dépression peuvent éprouver une fatigue persistante, même après une bonne nuit de sommeil.
  • Amour et bien-être : être amoureux libère l’ocytocine, hormone qui favorise les liens sociaux, l’attachement et donc le bien-être émotionnel. Cela peut entraîner une réduction du stress, une amélioration de l’humeur et une plus grande résilience face aux défis.

Plus nous expérimentons  la sophrologie,  plus nous prenons conscience de l’unité corps-cœur-esprit. Par conséquent, cette alliance du corps, de l’esprit et du cœur nous permet de trouver notre « juste » équilibre et ainsi de nous sentir non seulement bien avec nous-même, mais aussi ouvert à nos émotions et aux autres. La sophrologie offre l’occasion de vivre notre unité. Ainsi, c’est une méthode qui participe à notre développement sur tous les plans.

Comment ?

– Par des exercices corporels alliant respiration et mouvements simples à la portée de tous.

– Avec des techniques de visualisations mentales.

– Et à travers des techniques de méditation.

Pendant un temps de partage entre le sophronisant et le sophrologue

En savoir +

Sources

  • https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/fondamentaux/le-corps-humain/interactions-corps-esprit
  • https://www.transitionspro-grandest.fr/quel-metier-faire-lorsque-lon-est-hypersensible/
  • https://www.livi.fr/en-bonne-sante/hypersensibilite-emotionnelle/
  • https://shs.cairn.info/revue-la-psychiatrie-de-l-enfant-2005-1-page-31?lang=fr
  • https://www.theraneo.com/carolinepuech-sophro-article-4493-le-petit-bonhomme-chinois-et-la-sophrologie.html
  • https://www.sophrologie-yuli.com/methodologie-de-la-sophrologie
  • https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/fatigue-physique-fatigue-mentale-quelles-differences-894707
  • https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-379/comportement-d-inactivite-physique-une-reponse-adaptative-inappropriee-au-maintien-de-la-sante-dans-nos-societes
  • https://shs.cairn.info/revue-sciences-sociales-et-sport-2010-1-page-133?lang=fr
  • https://www.annelaure-belhassen.fr/articles/articles/comprendre-son-corps

 

  • ANDRE Christophe, Et n’oublie pas d’être heureux : abécédaire de la psychologie positive, Ed. Odile Jacob, 4 mai 2016, 400p.
  • DAMASIO Antonio R., L’Erreur de Descartes : la raison des émotions, Ed. Odile Jacob, 5 janvier 2010, 396p.
  • JEGO Patrick Daniel, Spiritualité et matérialité, Spinelle Editions : 22 juillet 2022, 120p.
  • VIGARELLO Georges, Le Sentiment de soi : Histoire de la perception du corps XVIème-XXème siècle, Ed. Points, 3 octobre 2016, 336p.
 
 
Le voyage de notre vie

Le voyage de notre vie

Grâce à certains auteurs anciens ou modernes, découvrons l’allégorie de la calèche. En effet, nous trouvons déjà cette approche de l’être dans sa globalité chez Platon, dans Phèdre sous le titre « le mythe de l’attelage ailé » ; dans les textes sacrés de l’Inde, les Upanishad ; ou encore chez le philosophe russe Georges Gurdjieff et enfin dans le livre de Michel Odoul, le fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, Dis-moi où tu as mal et je te dirais pourquoi.

Dans cette métaphore, l’existence se présente comme un voyage. Pour qu’il soit réussi, les 4 plans de l’être doivent être respectés : corps/mental/émotionnel/spirituel.

Symboliquement…

  • Tout d’abord, la calèche avec ses roues et son habitacle constitue notre corps physique.
  • Puis, le cocher représente notre mental : c’est la partie consciente, la raison qui gouverne nos pulsions.
  • Tandis que les chevaux, un noir et un blanc symbolisent nos émotions. En effet, ils sont l’énergie qui nous permet d’aller de l’avant.
  • Et enfin, le passager est notre nature profonde, notre moi intime, notre voix intérieure ou même notre âme.

Ainsi, cet attelage avance sur des routes et dans des conditions climatiques qui représentent notre chemin de vie. Il est une sorte de fil conducteur que tout individu suit au cours de sa vie.

Un chemin avec des obstacles…

Alors que Paulo Coelho appelle ce chemin de vie, « sa légende personnelle », il est en effet le fil conducteur de notre vie.

Ainsi, la calèche circule sur un chemin de terre, lequel n’est pas linéaire : il peut comporter des cailloux, des trous, des « nids de poule », des bosses ou encore des ornières. De chaque côté, nous pouvons également y trouver des fossés.

Les trous, bosses et cailloux constituent les obstacles ou les heurts de la vie ; les ornières sont les schémas que nous reproduisons. Tandis que les fossés plus ou moins profonds représentent les règles, les limites à ne pas dépasser afin d’éviter l’accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité. En cas d’intempéries, nous pouvons avancer avec plus de difficultés et moins de sérénité. Dans notre vie, nous sommes confrontés  à des phases  où nous sommes dans le brouillard. En d’autres termes, nous avons des difficultés à anticiper et à voir où nous allons…

1 calèche, 2 chevaux, 1 cocher et son passager…

Pour avancer sur notre chemin, nous avons à notre disposition un véhicule qui nous est propre, notre corps physique. Ainsi, la calèche symbolise notre corps.

Si mieux nourri, le cheval noir est le plus fort, la calèche va être déportée vers la droite et de ce fait, être portée par des représentations émotives maternelles. Si au contraire, c’est le cheval blanc qui domine, la calèche va se décaler vers la gauche et être portée vers des représentations émotives paternelles.

Quand le mental est seul aux commandes, nous pouvons nous trouver enfermés sur notre passé ou même ressasser. Par ailleurs, nous pouvons nous fixer des objectifs sans rapport avec nos propres aspirations et alors perdre notre motivation.

Cette calèche est tirée par 2 chevaux : l’un est blanc (yang), l’autre est un noir (yin). Ceux-ci représentent nos émotions. Ils montrent que dans notre vie, elles nous tirent, voire qu’elles peuvent nous emporter sans que nous puissions les contrôler.

Si nous laissons nos émotions s’exprimer sans aucun contrôle, nous risquons qu’elles nous submergent ou nous aveuglent ; ce qui peut arriver quand le mental (le cocher) n’écoute plus sa voix intérieure (le passager). De même, si nous restons trop dans le mental, nous risquons de réprimer nos émotions, moins attentif au confort de notre moi intérieur.

La calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient.

La vigilance et la conduite du cocher va influer sur la qualité et le confort du voyage (existence). S’il brutalise ou brime ses chevaux (émotions), ceux-ci peuvent se rebeller, il prend alors le risque d’amener la calèche à l’accident. Si le conducteur est inattentif, manque de vigilance ou se relâche, il lui sera plus difficile d’éviter les trous, les ornières, les bosses… S’il s’endort ou ne tient pas les rênes avec suffisamment de fermeté, les chevaux (émotions) peuvent échapper à la main du cocher. Lorsque ce dernier conduit trop vite ou force trop, les chevaux s’emballent et c’est le fossé, la chute.

Nous sommes alors arrêtés sur notre chemin, plus ou moins brutalement : accidents, traumatismes, deuils.

En panne…

Panne, arrêt sur chemin de vie

Parfois, c’est une pièce de la calèche qui lâche, fragilisée par les nombreuses bosses, trous, nids-de-poule (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates)… N’oublions pas également qu’il faut prendre soin de notre calèche et qu’il est nécessaire de l’entretenir, sinon elle risque de s’abîmer prématurément.

En cas de panne, il va falloir réparer. Selon la gravité, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation…), faire appel à un dépanneur (techniques douces, naturelles) ou à un réparateur (médecine moderne, allopathique).

Traiter la panne ne suffira pas, il faudra également s’interroger sur son origine : conduite du cocher ? Fragilité intrinsèque de la calèche ? Chevaux trop fougueux ou mal maitrisés ?

Il est essentiel de s’interroger sur la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous voulons éviter que la panne ne se reproduise.

A chacun notre chemin…

Parfois la calèche traverse des zones de faible visibilité, c’est-à-dire que nous ne voyons pas où nous allons. S’il s’agit d’un simple virage, nous pouvons l’anticiper ; en cas d’averse soudaine, d’orage ou d’un épais brouillard, il est plus difficile de conduire sa calèche. Il faut alors peut-être naviguer à vue. Ce sont les moments de notre vie où nous sommes dans le brouillard, où nous ne savons pas où nous allons. A compter de là, nous sommes obligés de laisser la vie nous montrer le chemin.

Parfois, nous arrivons à des bifurcations, des carrefours. Si le chemin n’est pas balisé, le cocher (le mental) va devoir prendre une décision. Le risque de se tromper, de se perdre est possible, d’autant plus si le cocher est trop sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout contrôler. Plus il est sûr de savoir la direction à prendre, plus le risque est important. En effet, la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre.

Si le cocher est humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (guide intérieur). Notre moi profond sait où il va, il connaît sa destination finale. Il pourra l’indiquer au cocher si celui-ci est prêt à l’écouter. En effet, la calèche en roulant fait parfois beaucoup de bruit, le cocher n’est pas attentif aux informations données par le passager. Il est important de s’arrêter et de faire des pauses pour écouter ce que notre guide intérieur a à nous dire.

A chacun son chemin

Conclusion

La métaphore de la calèche permet de porter un regard imagé sur le processus de fonctionnement de l’être humain, parce qu’elle présente l’existence comme un voyage.

Pour qu’il soit réussi, il est nécessaire de respecter les 4 plans de l’être :

  • Premièrement, si la calèche (corps physique) est en mauvais état, comment pouvons-nous avancer sur notre chemin ?

         Par conséquent, il s’agit d’entretenir notre corps et de le respecter.

  • Deuxièmement, sans l’élan des chevaux (émotions), aurions-nous la force d’avancer ?

         S’il   est   nécessaire   de  nourrir  positivement  nos  choix  et  de  maintenir notre cap, nous  devons  également           apprendre à maîtriser nos émotions.

  • Troisièmement, si le cocher (mental) ne dirige plus et  ne maitrise pas ses chevaux, ou encore s’il ne prend pas soin d’écouter ses chevaux, que se passe-t-il ?

         Ce dernier risque de se couper de ses émotions. Or, elles sont un élan moteur de notre vie.

  • Et enfin, si le voyageur (voix intérieure) est mis de côté, comment pensons-nous trouver le sens profond de notre vie ?

Sources :

  • G. Jung, L’homme et ses symboles, Ed. Robert Laffont, 1964.
  • Paulo Coelho, L’Alchimiste, Ed. LGF – Livre de Poche (31 juillet 2002).
  • Michel Odoul, Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi, Ed. Albin Michel.
  • Piotr Demianovitch Ouspenski, Fragments d’un enseignement inconnu (1947), Éd. Stock, 2003.
  • Platon, Phèdre, Ed. Flammarion, 2006.
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