La respiration, au cœur de la pratique sophrologique

La respiration, au cœur de la pratique sophrologique

Respirer est un acte banal que nous effectuons sans penser depuis notre naissance.

Et pourtant, la respiration est essentielle pour que nous puissions tout simplement vivre. Elle permet à notre corps de capter l’oxygène dont nos cellules ont besoin pour produire de l’énergie et d’éliminer le dioxyde de carbone, un déchet de cette production. Sans oxygène, les cellules ne peuvent pas fonctionner correctement, et l’organisme s’arrête de fonctionner en quelques minutes seulement. Néanmoins, la respiration est bien plus qu’un simple échange gazeux : elle est un levier précieux de régulation du corps, des émotions et du mental. En sophrologie, la respiration devient un outil central pour retrouver calme, présence à soi et équilibre intérieur. Chaque séance s’appuie sur la respiration.

La respiration, toute une symbolique !

La respiration est aussi une belle image de notre rapport à la vie : un va-et-vient constant entre inspiration et expiration, prendre et lâcher-prise, accueillir et abandonner.

En effet, nous pouvons noter que l’expiration représente le nettoyage : elle permet l’élimination physique des toxines du corps (CO2), mais aussi des déchets mentaux (idées parasites, ruminations, soucis, pensées négatives, etc.). 

Elle nous apprend à laisser passer, à ne pas tout retenir. À faire confiance au cycle naturel des choses.

    • Inspirer, c’est recevoir.
    • Expirer, c’est offrir. 

La respiration porte en elle un riche symbolisme, qui traverse de nombreuses cultures et philosophies. Elle est bien plus qu’un simple acte physique ; elle est souvent perçue comme un lien profond entre le corps et l’esprit, et même entre l’humain et l’univers.Inspiration : accueillir le souffle de la vie

L’inspiration, au sens physiologique, est le moment où l’on fait entrer l’air dans les poumons. Mais au-delà de la biologie, c’est un geste chargé de symbolisme profond.

Elle permet par conséquent de recevoir ce qui nourrit le corps : l’oxygène. Mais elle symbolise également la vie, la naissance et le don.

1/ Réception et ouverture

Inspire : nous accueillons ce que le monde a à nous offrir.
Ainsi, l’inspiration symbolise l’ouverture à la vie, l’accueil du nouveau, de ce qui vient de l’extérieur pour nourrir notre monde intérieur.

2/ Souffle de renaissance

Chaque inspiration est comme une naissance microscopique : elle initie le cycle. Quand un nouveau-né pousse son premier cri, il inspire la vie. Et chaque matin, quand nous ouvrons les yeux, la première chose que nous faisons — souvent sans y penser — c’est inspirer. Symboliquement, l’inspiration marque : un nouveau départ, l’élan vital ou encore l’espoir.

3/ Inspiration et créativité

Il n’est pas anodin que le mot « inspiration » désigne aussi ce moment d’élan créatif, cette étincelle qui jaillit de nulle part. On dit d’un artiste qu’il est « inspiré » lorsqu’il est traversé par une force qui le dépasse.

Dans ce sens :

    • l’inspiration devient souffle créateur,

    • elle relie l’humain à quelque chose de plus grand, souvent nommé intuition, muse, divin, univers.

4/ Une respiration intérieure

Symboliquement, l’inspiration est ce qui nourrit notre feu intérieur. Elle est liée à l’élément air, porteur de clarté, de mouvement, d’intelligence. C’est l’appel du monde vers l’intérieur de soi, un passage du visible à l’invisible.

Expiration : lâcher-prise…

Souvent moins mise en lumière, l’expiration est tout aussi riche de symbolisme. Elle est le moment où nous libérons l’air contenu dans nos poumons. C’est un geste simple, naturel, mais symboliquement profond : c’est le moment où on relâche, on vide, on offre.

1/ Lâcher, relâcher, laisser partir

L’expiration est souvent associée au lâcher-prise. En effet, lors de la phase d’expiration, nous ressentons souvent un relâchement musculaire ou émotionnel. La consigne typique est : « J’inspire… et sur l’expiration, je relâche… ». Cela aide, ainsi à évacuer le stress, les pensées négatives, ou les tensions corporelles. En sophrologie, expirer, c’est faire de la place, se vider pour mieux se remplir.

L’expiration symbolise non seulement le détachement, la libération des tensons, la fin d’un cycle, mais aussi la confiance en ce qui suit : expirer, c’est aussi croire qu’on pourra inspirer à nouveau !

2/ Donner, offrir, transmettre

Si inspirer, c’est recevoir, alors expirer, c’est offrir. On redonne à l’air ce qu’on a transformé en nous. C’est un acte de générosité et de recyclage naturel. Par exemple, quand nous nous exprimons à l’oral ou que nous chantons, c’est l’expiration qui porte notre voix : nous exprimons ce qui vit en nous. Dans certaines traditions, souffler sur quelqu’un ou quelque chose est un geste de bénédiction, de purification, ou de transmission d’énergie.

Quand un parent  souffle doucement sur la main d’un enfant qui s’est fait mal, c’est comme s’il insufflait une nouvelle énergie, un apaisement. Le souffle, dans cette dimension, est un moyen de relier la souffrance physique à une guérison symbolique. Il s’agit d’un acte instinctif, un peu comme un rituel silencieux qui permet à l’enfant de se sentir soutenu, pris en charge et ainsi d’aller mieux.

3/ Revenir à l’essentiel

Même si l’expiration est un mouvement vers l’extérieur, elle nous ramène inexorablement  vers l’intérieur. Elle est un mouvement de retour à soi, une descente, un repos. En effet, c’est dans l’expiration qu’on s’ancre, qu’on se détend, qu’on intègre ce que l’on a reçu. Expirer, c’est également s’abandonner à plus grand que soi.

4/ Le cycle, la fin nécessaire

Sans expiration, il n’y a pas de prochaine inspiration. Elle incarne donc : la fin d’un cycle naturelle, le temps de pause et la préparation à un nouveau commencement. Elle nous enseigne que toute chose a un moment pour partir, et que dans le souffle, comme dans la vie, on ne peut pas toujours retenir.

L’inspiration accueille la vie, tandis que l’expiration la relâche avec confiance. Ensemble, elles forment un rythme sacré, une danse entre le prendre et le laisser, le recevoir et le rendre. L’un ne peut exister sans l’autre.

L’intérêt de la respiration en sophrologie : un souffle pour mieux vivre

Respirer est un acte si naturel que nous en oublions souvent sa puissance. Pourtant, la respiration est bien plus qu’un simple échange gazeux : elle est un levier précieux de régulation du corps, des émotions et du mental. En sophrologie, la respiration devient un outil central pour retrouver calme, présence à soi et équilibre intérieur. C’est pourquoi elle fait partie intégrante de tout protocole de sophrologie.

La respiration : une passerelle vers le calme

Le stress, l’anxiété ou les émotions fortes modifient notre respiration : elle devient courte, saccadée, haute. À l’inverse, une respiration lente, ample et contrôlée agit comme un signal de sécurité pour le cerveau. Elle stimule le système nerveux parasympathique, responsable du repos et de la détente. En quelques respirations conscientes, le corps peut sortir d’un état d’alerte pour revenir à un état de calme.

Une action directe sur le corps

La respiration a des effets physiologiques puissants. Elle régule le rythme cardiaque, fait baisser la pression artérielle, améliore l’oxygénation du sang et favorise la circulation. Elle contribue aussi à relâcher les tensions musculaires. En pratiquant régulièrement des exercices respiratoires, on peut prévenir ou soulager des troubles liés au stress (insomnie, migraines, troubles digestifs…).

Un soutien dans la gestion émotionnelle

En sophrologie, on apprend à accueillir ses émotions sans les bloquer ni les fuir. La respiration devient alors un ancrage, un espace refuge. Inspirer profondément peut donner de la force intérieure, tandis qu’expirer longuement permet de relâcher une tension ou une émotion inconfortable. C’est un outil simple, toujours disponible, pour ne pas se laisser submerger.

Une porte vers la pleine conscience

Ramener son attention sur le souffle, c’est se reconnecter à l’instant présent. Cette forme de présence attentive est au cœur de la sophrologie. Elle permet de calmer les ruminations mentales, d’améliorer la concentration et d’aborder les situations du quotidien avec plus de recul. Même quelques minutes par jour peuvent suffire à créer une différence durable.

Respirer dans les « 3 étages » de la respiration…

La respiration à « 3 étages » est un exercice de base en sophrologie. En effet, il permet de prendre conscience de son souffle et des sensations qu’il crée dans le corps.

1er étage : la respiration abdominale

Dans cette première phase, la respiration se concentre sur l’abdomen. En inspirant, l’air entre profondément dans le ventre, faisant gonfler l’abdomen. En expirant, le ventre se contracte. Cette respiration permet de stimuler le système parasympathique et d’activer la relaxation.

Voici un exercice de respiration abdominale facile à intégrer dans notre routine :

 1. Asseyons-nous confortablement, dos droit.
2. Plaçons une main sur notre ventre.
3. Inspirons doucement par le nez en gonflant le ventre.
4. Expirons lentement par la bouche en rentrant le ventre.
5. Répétons 5 à 10 fois, en observant les sensations.

Cet exercice favorise une détente rapide, que ce soit avant une réunion, le soir pour faciliter l’endormissement, ou en cas de montée de stress.

2ème étage : la respiration thoracique

Ensuite, la respiration se déplace vers la poitrine. En inspirant, l’air va non seulement remplir l’abdomen, mais aussi les côtes et la poitrine, élargissant ainsi cette zone. Cela permet d’augmenter l’apport en oxygène et de mieux oxygéner les cellules du corps.

Testons la respiration thoracique :

Comment faire :

  • Plaçons nos mains sur les côtés de nos côtes, ou sur notre poitrine si nous préférons.

  • Inspirons profondément, en sentant nos côtes se dilater, s’écarter.

  • Expirons lentement en relâchant la pression sur nos côtes.

Cet exercice favorise une détente rapide, que ce soit avant une réunion, le soir pour faciliter l’endormissement, ou en cas de montée de stress.

3ème étage : la respiration haute ou claviculaire

La dernière étape consiste à remplir la partie supérieure des poumons, au niveau des clavicules. Cette respiration permet de faire entrer plus d’air dans les poumons et d’apaiser encore plus le corps.

Testons la respiration haute :

Comment faire :

  • Enfin, inspirons profondément, en faisant entrer de l’air dans le haut de la poitrine et en soulevant légèrement les clavicules.

  • Expirons lentement et naturellement.

Bienfaits de la respiration en trois étages

 

  • Relaxation profonde : En activant le système nerveux parasympathique, cette respiration aide à réduire le stress et l’anxiété.

  • Amélioration de la concentration : En focalisant l’attention sur la respiration, vous améliorez votre capacité à rester concentré et calme.

  • Meilleure oxygénation : Cette technique permet d’optimiser l’apport en oxygène à tout le corps, favorisant ainsi une meilleure santé physique et mentale.

Technique de respiration complète en trois étages :

Pour pratiquer la respiration complète en trois étages, vous devez intégrer les trois types de respirations de manière fluide. Voici comment faire :

  1. Inspirez profondément en trois temps : commencez par l’abdomen, puis la poitrine, et enfin le haut de la poitrine.

  2. Expirez doucement dans l’ordre inverse : d’abord le haut de la poitrine, puis la poitrine, et enfin l’abdomen.

  3. Répétez plusieurs cycles, en vous concentrant sur chaque étage de la respiration. Cela vous aide à vous ancrer dans le moment présent et à calmer l’esprit.

Cet exercice favorise une détente rapide, que ce soit avant une réunion, le soir pour faciliter l’endormissement, ou en cas de montée de stress.

Le souffle, entre corps et esprit !

Le fait de respirer consciemment est une manière de se reconnecter au moment présent. La respiration devient un symbole de pleine conscience et d'ancrage dans le Au-delà de sa fonction biologique, la respiration est donc un pont entre le corps et l’esprit. Dans le yoga, la méditation ou les pratiques de pleine conscience, elle devient un outil de recentrage. Prêter attention à son souffle, c’est revenir à soi, se reconnecter au présent, apaiser les tensions mentales et physiques.

Le souffle est rythme, équilibre, écoute. Il nous enseigne à ralentir, à observer, à accueillir. Dans un monde souvent agité, où le stress prend le dessus, la respiration est un refuge simple et accessible à tout moment.

Exercice de respiration

Sources

  • BORDELEAU Nicole, Comment mieux respirer, Ed. Pocket, 2020, 160p.
  • JANSSOONE Stéphane, La respiration : Bien plus qu’une pratique essentielle, Ed. Dauphin, 2022, 348p.
  • NESTOR James, Respirer, Ed. Pocket, 2022, 432p.

A découvrir aussi

  • VALDAIRON Pauline, Mon cahier sophro : la méthode no stress & happiness !, Ed. Solar, 2019, 94p.

L’Elément Métal dans le Shiatsu

L’Elément Métal dans le Shiatsu

Elément Métal_Fiche Kaluxia.p1

Elément Métal_Fiche Kaluxia.p2

Sources :

  • MACIOCIA Giovanni, Les principes fondamentaux de la médecine chinoise, Ed. Elsevier Masson, 3ème édition, 2015
  • ODOUL Michel, Dis-moi où tu as mal je te dirais pourquoi ? Albin Michel, 2022
  • PELISSIER Jean, La Médecine chinoise, Ed. First, « Pour les nuls », 2019
  • Vice-versa, film d’animation des studios Disney & Pixar, 2015.
Gérer nos émotions, au mieux

Gérer nos émotions, au mieux

L’émotion est une énergie.

Elle nous dit quelque chose ; elle est un moteur

Le mot « Emotion » vient de l’ancien français « motion » qui signifie « mouvement », emprunté au latin « motio » signifiant  » action de mouvoir, mouvement, trouble, frisson (de fièvre) ».

Pourquoi apprendre à mieux gérer nos émotions ?

Apprendre à la reconnaître et à mettre des mots sur notre émotion est important. Mieux nous pouvons l’identifier, plus cela nous aidera à la gérer. L’idée est plutôt d’en faire quelque chose, que de l’inhiber, de la freiner, ou de la nier.

Aussi, nous devons apprendre à :

  • Eviter ou réduire ses effets néfastes comme par exemple, la perte de contrôle, la somatisation…
  • Choisir comment et jusqu’où vivre l’émotion : cela implique devenir plus autonome, être plus maître de sa vie.
  • Pouvoir privilégier des sentiments et émotions agréables et positives.

Il s’agit de développer notre « intelligence émotionnelle » (Daniel Goleman) ou notre « intelligence du cœur » (Isabelle Filliozat). La sophrologie nous aide à développer notre intelligence émotionnelle.

Comment apprendre à mieux gérer nos émotions ?

En sophrologie, nous développons la conscience de nos sensations et perceptions.

1 – Les sensations nous arrivent automatiquement. En effet, nous sommes par essence des récepteurs de sensations-informations.

Sensation vient de « sensasio = compréhension ». La sensation est la réaction du corps en réponse à une stimulation physique, qu’elle soit interne ou externe. C’est notamment capté par nos sens : vue, ouïe, odorat, toucher, goût.

La sensation peut être physique (froid, chaud, douleur physique, fourmillement…) ou psychologique (angoisse, stress, peur…).

2 – La perception de cette sensation est également automatique : notre cadre de référence, nos sentiments… agissent inconsciemment.

Le terme vient de « perceptio = action de recevoir ». En psychologie, elle consiste en une fonction par laquelle se représente les objets.

La perception d’un phénomène est une lecture de la réalité. Elle serait donc la représentation que nous avons, en fonction de notre propre cadre de référence, de notre vécu, de nos expériences, de nos croyances…

3 – D’où en sophrologie, l’importance de développer la conscience de nos sensations et la perception.

Il s’agit de prendre conscience des phénomènes et de les observer sans jugement.

La sensation serait donc une donnée objective et la perception, un phénomène subjectif.

Ainsi, une odeur (sensation) peut nous rappeler le souvenir d’une grand-mère (perception positive) ou au contraire une « Tatie Danielle » (perception négative).

En prenant conscience de nos sensations et perceptions, nous pouvons agir en amont sur nos émotions.

Mieux gérer nos émotions suppose d’avoir clarifié pour nous-mêmes la différence non seulement entre sensation et perception, mais aussi entre émotion et sentiment ; puis, de comprendre les mécanismes d’interaction qui existent entre ces 4 phénomènes.

 

Le sentiment est la fonction par laquelle un être humain peut évaluer, juger, apprécier la valeur des choses et des situations à partir de l’émotion.

Pouvons-nous gérer nos émotions ?

Pouvons-nous maîtriser nos émotions ? Faut-il les contrôler, les gérer ?

Les émotions sont vitales, elles nous permettent de nous adapter dans un monde en changement. Cela devient un problème lorsqu’elles sont inadaptées, disproportionnées ou encore excessives ; et qu’elles sont vécues comme une souffrance ou un déséquilibre.

1 – Si nous sommes incapables de contrôler nos émotions, nous pouvons :

  • Perdre le contrôle,
  • Développer des difficultés relationnelles,
  • Perdre en efficacité,
  • Développer des problèmes de santé.

Inversement une bonne gestion des émotions favorise la créativité, les relations, l’efficacité, la bonne santé…

2 – Contrôler nos émotions suppose d’agir à 3 niveaux :

  • Les manifestations corporelles enclenchées par le système nerveux sympathique au moment d’une émotion.

« En avoir plein de dos », avoir « la trouille au ventre », « se faire de la bile » « avoir les reins solides » sont autant d’expressions qui nous révèlent la relation étroite entre nos émotions et notre corps.

Lorsque nous sommes fiers, tristes ou heureux, nous éprouvons des sensations corporelles localisées dans des zones spécifiques de notre corps.

Carte des émotions_Source PNAS/Aaltoe

Les couleurs chaudes = zone du corps suractivée par l’émotion

Les couleurs froides = zone du corps affaiblie ou ralentie par l’émotion

 

 

Tous, nous connaissons la sensation de boule au ventre, de souffle coupé, d’étau qui se resserre… Ces manifestations corporelles liées aux émotions, nous pouvons les subir ou au contraire décider de les transformer de façon positive.

Pour cela, nous devons apprendre à agir sur notre système parasympathique. Accepter l’émotion, observer sa respiration, lâcher prise, se laisser aller à pleurer mobilisent ce système.

Selon Boon, Davrou et Macquet, stimuler le parasympathique engendre :

  • Un ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire,
  • Une dilatation des artères,
  • Une diminution de la tension artérielle,
  • Une augmentation du péristaltisme intestinale,
  • Un freinage de la transpiration.

Si nous tentons de dominer, nier et repousser l’émotion, nous sommes pris dans un système antagoniste entre “vouloir” (qui stimule notre système nerveux sympathique et déclenche le stress) et “calmer” qui relève du système parasympathique.

Les techniques respiratoires et plus globalement de détente agissent sur cette fonction.

  • Le monologue intérieur (le mental),

  • Et les images persistantes.

Il nous faut arrêter les pensées qui tournent en boucle et les images qui envahissent le mental.

Comment pouvons nous agir ?

Pour cela, la sophrologie propose des outils qui détournent le mental de ce qui provoque et/ou entretient les émotions et sentiments.

Ces 3 mécanismes (manifestations corporelles, monologue intérieur et images persistantes) s’alimentent les uns les autres (cercle vicieux), entraînant des débordements émotionnels et l’installation de sentiments qui s’ils sont négatifs contribuent au mal-être et favorisent l’apparition de nouvelles émotions.

⇒Transformer nos émotions en sentiments positifs : La sophrologie nous aide à anticiper et réduire les émotions négatives en développant la conscience des sensations, sentiments et émotions agréables et positives (cercle vertueux).

Pour transformer nos émotions en sentiments positifs, en sophrologie, nous utilisons des techniques d’activation du positif et de visualisation.

⇒ #3 Créer sa bulle de bien-être

⇒ #4 Vidéo Les 7 couleurs

Apprendre à s’écouter, se centrer sur nos sensations physiques, nommer nos émotions, et les accepter avec bienveillance n’est pas chose facile. Devenir observateur sans juger et sans s’opposer nécessite un « apprentissage ».

Conclusion

Si les émotions sont vitales pour le bon fonctionnement du corps ainsi que pour mener une vie saine, il est néanmoins difficile de sortir seul d’une émotion qui prend le dessus. Une première étape est de prendre conscience de ses émotions et ensuite, de « se mettre en mouvement » pour les apaiser et retrouver son équilibre intérieur.

Le Shiatsu est un autre allié dans le rééquilibrage des émotions.

Le Shiatsu, de par son action directe sur la circulation de l’énergie dans les méridiens, a un impact à la fois sur le physique et le psychique. Il rééquilibre la circulation de l’énergie dans le corps et rétablit par la même occasion l’harmonie corps/esprit.

Après une séance de Shiatsu, nous pouvons observer :

  • Une respiration plus ample avec sensation de libération au niveau de la cage thoracique,
  • Une prise de recul qui peut se prolonger plusieurs jours par rapport à la situation stressante,
  • Un apaisement/détente/sérénité,
  • Un renforcement de l’ancrage,
  • Une sensation de légèreté,
  • Un visage plus souriant, ouvert.

Apprendre à maîtriser et mieux vivre nos états émotionnels, n’est pas un processus inné, mais cela se travaille… C’est là que la Sophrologie ou le shiatsu interviennent, parce qu’il n’est jamais trop tard pour passer à l’action !

Prenez rendez-vous !

 

 

Sources :

  • BOON H., DAVROU Y., MACQUET J.C, La Sophrologie, Retz : 1976.
  • FILLIOZAT Isabelle, L’intelligence du cœur, Paris : JC Lattès,5 mars 1997, 341p.
  • GOLEMAN Daniel, L’Intelligence émotionnelle (Emotional Intelligence: Why It Can Matter More Than IQ, 1996).
  • JEANNE Véronique, Comment tu te sens ? Apprenez à votre enfant à comprendre et apprivoiser ses émotions, Ed. DE BOECK SUP : 9 septembre 2020, 160p.
  • LEFEVRE-VALLEE Isabelle, La sophrologie par les contes : 5 histoires pour apprivoiser ses émotions et s’épanouir sereinement, Kiwi : 9 décembre 2020, 77p.

 

#5 vidéo La Main apaisante

#5 vidéo La Main apaisante

 

Je vous propose aujourd’hui, une petite séance de sophro-ludique que j’ai appelée la main apaisante.

Elle s’adresse notamment aux enfants pour qu’ils puissent se détendre grâce à un petit exercice ludique de respiration…

Assis sur notre chaise, nous nous installons confortablement… les pieds bien ancrés, le dos bien droit, la tête dans l’axe…

 

Par exemple, si nous sommes droitier…

Nous plaçons notre main gauche grande ouverte devant nous… nous regardons la paume de notre main, nos doigts en l’air.

Nous allons dessiner le contour de notre main, en nous appuyant sur notre respiration.

Pour cela,

Nous plaçons à la base de notre petit doigt, l’index de notre main droite…

Nous inspirons l’air par le nez, notre doigt remonte le long du petit doigt…

Puis nous expirons doucement l’air par la bouche, en redescendant notre doigt le long du petit doigt, vers l’intérieur.

Et enfin nous faisons une petite pause dans le creux…

Nous inspirons, toujours l’air par le nez  et nous remontons le long de l’annulaire… puis nous expirons en descendant… Pause dans le creux…

Nous inspirons…. notre doigt monte le long du majeur… puis nous expirons… notre doigt redescend… Pause dans le creux…

Inspiration, le doigt monte, le long de l’index… puis nous expirons… notre doigt redescend… Pause dans le creux…

Inspiration, le doigt monte, le long du pouce… puis nous expirons… notre doigt redescend… Pause dans le creux du poignet…

Inspire / Petit doigt / Expire

Inspire / Annulaire / Expire

Inspire / Majeur / Expire

Inspire / Index / Expire

Inspire / Pouce / Expire

3 fois…

Pause d’intégration : accueil des sensations

Nous nous préparons maintenant à notre reprise…

Bougons légèrement les pieds, les mains…

Frottons-nous le visage, les bras…

Baillons, étirons-nous…

Profitons, sourions…

 

 

 

Aller à la barre d’outils